Dissertation de Philosophie sur Spinoza
Dissertation : Dissertation de Philosophie sur Spinoza. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Em Your Darling • 30 Décembre 2017 • Dissertation • 1 439 Mots (6 Pages) • 1 605 Vues
Explication de texte de Philosophie
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Note : Observation :
Spinoza écrit son ouvrage philosophique Éthique entre 1661 et 1675. Il sera publié un an après sa mort en 1677. Cet ouvrage de son nom latin Ethica Ordine Geometrico Demonstrata signifie « Démontré suivant l'ordre des géomètre ». Il se compose de plusieurs livres. Le texte que nous allons étudiés est extrait du quatrième livre Scolie,il s'agit de la 45ème proposition. Dans cet extrait, Spinoza fait l'éloge du plaisir. Nous nous demanderons comment Spinoza met en parallèle le plaisir et l'usage qu'en font les hommes en étudiant dans un premier temps, l'argument qui le mènera à la réflexion sur le plaisir, puis la description du plaisir sur le corps humain et pourquoi le corps humain à besoin de plaisir.
Afin de mener et développer sa réflexion sur l'idée du plaisir, Spinoza amène un premier argument que nous allons tenter d'expliquer ? Il nous parle dans un premier d'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir, tout d'abord, il est important de savoir ce que signifie « superstition », il s'agit d'une croyance irrationnelle que certains affects (par exemple religieux) produisent en notre âme. Ici Spinoza qualifie cette superstition de triste et sauvage. La tristesse est un sentiment qui nous envahi lors de moments particulièrement douloureux (séparation, mort), le qualificatif « sauvage » nous rapporte à une superstition tellement absurde que les lois qu'elle impose sur le société font preuve de barbarie, sauvagerie. Nous pouvons donc dire que cette superstition sauvage qui interdit de prendre du plaisir provoque en nous un sentiment de tristesse profonde. Ensuite Spinoza, nous indique que pour apaiser la faim et soif, il faut chasser la mélancolie. Pour Spinoza, la faim et la soif ne renvoient pas à des besoins primaires mais aux sentiments liés aux plaisirs (l'amour, la joie). La mélancolie est un état de dépression lié à un souvenir du passé, un lieu, une personne. Aucun plaisir de la vie ne peut exister avec de la mélancolie. Par exemple, si on est mélancolique d'une ancienne relation amoureuse, on ne pourra pas retrouver ce sent d'amour.
Spinoza nous indique donc que ce sont ses arguments et les bases de sa réflexion sur ce sujet.
Spinoza commence sa réflexion en nous parlant des sentiments qui ont un impact négatif sur notre esprit, « les larmes, les sanglots, la crainte » il nous explique, que nul divinité ne prend du plaisir à voir l'impuissance de quelqu'un. En parlant de divinité, Spinoza sait qu'il touchera du monde avec cet argument, mais en même temps, il prend un risque, car il affirme des choses sur les divinités, divinités qui sont sacrées pour les personnes du 17e siècle. Cet argument lui permet d'affirmer que le plaisir fait partit des sentiments à l'impact positif sur le corps et l'esprit, car en effet si les dieux ne prennent pas de plaisir à voir souffrir les hommes, cela veut dire que le plaisir n'étant pas associé à la souffrance pour les dieux, il n'est pas non plus associé à la souffrance pour les hommes. Cependant, Spinoza nous indique que seul l'envieux prend plaisir à la souffrance et l'impuissance d'un homme. L'envieux, désigne une personne qui manifeste une envie à l'égard de quelqu'un en dépit d'un chose qui lui manque. Cet envie peut être malveillante ou tout au contraire, bienveillante. Cependant ici l'envieux est bel et bien malveillant, car il prend du plaisir face aux souffrances des autres. Il envie les sentiments à l'impact positif sur l'être donc il envie le plaisir. Ce plaisir, l'envieux l'obtient seulement face aux souffrances des autres, il envie en quelque sorte, les plaisirs simples de la vie. En prenant du plaisir face à l'impuissance d'un homme, l'envieux fait preuve lui-même d'une âme impuissante. Cette âme semble impuissante face aux sentiments positif sur l'être, donc face au plaisir.
Spinoza nous indique par la suite, que nos plus grande joies nous affectent de façon à ce que nous nous rapprochions de plus en plus de la nature divine. La nature divine, c'est tout les phénomènes physiques, l'univers, l'ensemble des choses et des êtres qui constituent le monde des divins. Ce monde des divins peut être défini par les adjectifs parfait, sublime, exceptionnel. Donc nos plus grandes joies nous rapprochent de la perfection, perfection qui nous permet de participer à une nature divine, donc à un mode parfait. Pour faire l'éloge du plaisir, Spinoza nous indique que les joies, qui font parties du plaisir à part entier, nous mène à une perfection divine et absolue. C'est alors pourquoi d'après Spinoza que prendre plaisirs à faire des choses fait partit des qualités d'homme sage. Cependant prendre du plaisir oui, mais pas jusqu'au dégoût, car ceci ne serait plus de l'ordre du plaisir mais de l'aversion, de la répulsion pour quelqu'un ou quelque chose. Alors l'homme sage qui est vertueux, moral, qui fait preuve d'humilité, cet homme qui à la parfaite utilisation du savoir et sa parfaite connaissance, serait-il le seul homme à savoir user du plaisir sans aller jusqu'au dégoût ? En tout cas, Spinoza nous indique que cet homme sage, sait réconforter son esprit, et réparer ses forces (corps) grâce à de la nourriture et des boissons agréables prisent modérément. Il use sans faire de tort à autrui de parfums et spectacles. Donc cet homme serait l'essence même des hommes, il à réussit à acquérir la sagesse dans un premier temps, puis réussi à se satisfaire ainsi qu'a se divertir sans tomber dans les excès que les hommes font constamment. « Sans faire de tort à autrui » donc s'en tuer les animaux, exploiter la main d’œuvres, les artisans, Pour fabriquer son parfum. Sans enfermer les animaux, les exploiter, sous payer les commerçants, les acteurs qui permettent de le divertir. Cet homme sage apparaît comme un divin, ce que Spinoza nous disait plus tôt, que les grandes joies nous rapprochait de la perfection et de la nature divine.
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