Consommer rend-il heureux ?
Dissertation : Consommer rend-il heureux ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jayadali13 • 23 Août 2017 • Dissertation • 410 Mots (2 Pages) • 11 955 Vues
Rédaction : Consommer rend-il heureux
A voir les gens qui campent devant les Apple store la veille de la sortie du dernier IPhone, il est légitime de penser que l’achat d’une nouveauté rend heureux. Alors pourquoi constate-t-on l’émergence du mouvement des minimalistes qui tentent de se mettre à l’écart de la société de consommation ?
Pourquoi consomme-t-on ? Quels sentiments génère l’acte d’achats ?
Si les progrès technologiques d’après-guerre ont permis d’améliorer les conditions de vie de l’homme occidental…
… Il n’en reste pas moins que cette société de consommation est aujourd’hui accusée de rendre l’homme malheureux.
Les progrès technologiques d’après-guerre couplés à une restructuration de la vie familiale ont contribué à un développement de la société de consommation dans les pays occidentaux. L’apparition des congés payés, la découverte des robots ménagers, puis des ordinateurs dans les années 80 et des téléphones portables dans les années 90 ont en effet permis de libérer du temps et ont accéléré le rythme de vie. L’homme a eu plus de temps pour les loisirs et pour se faire plaisir. Mais ne confond-on pas plaisir et bonheur ? Consommer est venu simplifier et améliorer la qualité de vie. Cette consommation a mis à la portée du plus grand nombre des biens réservés dans le passé à une élite. C’est le slogan : « Parce que je le vaux bien » de l’Oréal.
La publicité a su tirer profit de cela en créant chez les consommateurs de nouveaux besoins et une certaine dépendance.
L’homme insatiable a toujours besoin de combler son manque de nouveauté. C’est de cette insatiabilité que la société de consommation profite afin de nous rendre toujours plus dépendants. Tout se passe comme si le consommateur était en manque, en proie à ses pulsions d’achats. Pourquoi achète-t-on ? Peut-être pour combler l’ennuie sidéral dont parle Jean.B ou encore pour éviter de penser ou de comprendre comme le dit John.P. Toujours est-il que l’acte d’achat semble se faire au mépris d’un accès à la spiritualité de la relation aux autres. Le moine bouddhiste aux confins du Tibet est-il forcement malheureux. Comme le dit Jacques Delors : « la société de consommation a privilégié l’avoir à l’être. »
La société de consommation a amélioré sensiblement la qualité de vie de beaucoup d’êtres humains toutefois elle a aussi créé une dépendance, un vide et a détruit les valeurs et les repères spirituels de notre société occidentale.
Existerait-il un moyen de consommer qui optimise le bonheur sans déstructurer l’homme ?
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