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Commentaire Philo 2 Schopenhauer

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Par   •  25 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 236 Mots (5 Pages)  •  1 248 Vues

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Dans son œuvre Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer, philosophe du XIXème siècle, nous invite à nous questionner sur la manière d’éviter la douleur si cela est possible. Ainsi, il se rapporte à la recherche du bonheur, se ramenant aux bases de la morale. Dans l’extrait étudié, il travaille sur 3 axes pouvant expliquer la présence inévitable de la douleur humaine : tout d’abord il explique qu’il nous est impossible de faire disparaître la douleur, seulement de la changer. Ici, la douleur ne signifie pas la sensation physique pénible mais plutôt le sentiment désagréable troublant le bonheur. Ensuite, il aborde un aspect consolant de la douleur en invoquant certaines douleurs nécessaires nous aidant à relativiser les difficultés quotidiennes. Enfin, il étudie la douleur dans l’idée qu’elle permet d’en éviter une autre.

Dans un premier temps, Schopenhauer aborde la nature inévitable et changeante de la douleur. Nous n’arrivons jamais à faire disparaître une douleur, elle revient toujours sous une autre forme. Il invoque son caractère inéluctable, comme cette dernière faisant partie d’un cycle éternel dans la vie de l’Homme. En effet, elle prend différentes formes, comme dit dans l’extrait, qui font partie intégrante de la vie, changeant selon l’âge et les circonstances. Si d’abord elle se traduit par la « privation », le « besoin » ou le « souci pour la conservation de la vie », des douleurs instinctives pour la survie, elle se transforme lorsqu’on la comble sous ces formes, en « désir charnel, amour passionné, jalousie, envie, haine, inquiétude, ambition, avarice », tous ces maux sont liés à un aspect social, plus superficiel dans la vie. Enfin, si la douleur disparaît encore, elle réapparaît inévitablement sous forme de « dégoût » et d’« ennui ». On arrive ici à voir des similitudes avec les distinctions faites par Epicure dans sa Lettre à Ménécée. On y retrouve la classification des désirs en trois catégories : les désirs naturels et nécessaires, les désirs naturels et non nécessaires, et les désirs vains. Schopenhauer se distingue donc des épicuriens en classifiant non pas les plaisirs, mais plutôt les souffrances. Si nous arrivons à faire disparaît ces dernières douleurs, la souffrance réapparaît sous une des formes précédentes. En effet, combler un manque, une douleur, apporte un nouveau manque. C’est de là que vient le principe de plaisir. Le plaisir vient de la satisfaction d’un désir, qui lui-même vient d’un manque. Et combler un manque vient à en créer un autre, car l’Homme recherche toujours plus de jouissance. Ceci explique les différentes formes de la douleur décrites par Schopenhauer. Ainsi, si d’après lui la douleur « prend l’aspect triste, lugubre, du dégoût, de l’ennui », c’est parce que les désirs précédents ont été comblés, et que sans ces désirs, la vie semble fade, ennuyeuse. On ne trouve plus de plaisir. Il arrive donc à cette première conclusion : « entre la douleur et l’ennui, la vie oscille sans cesse. », le bonheur serait donc inaccessible sur le long terme, par le fait qu’il viendrait d’un manque à combler, menant à l’ennui issu d’une absence de manque à combler.

Dans un second temps, il voit un second aspect de la douleur, « consolant » et « propre », nous inspirant même « une indifférence stoïque » contre nos maux. L’idée que nos douleurs sont fortuites, accidentelles, et ne dépendent que d’ « une série de causes qui bien facilement auraient pu d’arranger d’une autre façon ». Certains maux sont nécessaires, comme la vieillesse et la mort, les autres sont possible, voire contingents, car ils arrivent, mais cela aurait pu être différent. Ces autres maux sont qualifiés de « petites

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