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Commentaire de texte sur "essai sur le libre arbitre" Schopenhauer

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Par   •  21 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 112 Mots (5 Pages)  •  1 839 Vues

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Explication de texte

« Essai sur le libre arbitre » Schopenhauer

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Héraclite nous dit « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve ». Dans cette citation, Héraclite prend l’exemple d’un fleuve où l’eau s’écoule, ainsi il est impossible de se baigner deux fois dans le même fleuve puisque ce n’est plus la même eau. Ainsi Héraclite a voulu nous montrer au travers de cette citation que tout change au fil du temps. Le texte de Schopenhauer Essai sur le libre arbitre pose justement une question similaire, soit si le caractère d’un homme change durant sa vie. Et contrairement à Héraclite qui pense que tout change, Schopenhauer pense que le caractère d’un homme ne change pas au fil du temps. Pour cela, après nous avoir exposé se thèse, Schopenhauer nous montre qu’il est possible qu‘une personne change, mais son caractère quant à lui est immuable comme nous le montre-t-il dans la partie suivante de son texte (l.6-11). Enfin il nous démontre que sa thèse est bonne en appuyant son raisonnement sur un exemple communs où tout le monde peut s’identifier.

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Tout d’abord Schopenhauer commence par nous montrer que son raisonnement n’est pas radical, qu’il ne s’applique pas à tout « ce n’est que dans sa direction générale et dans sa matière que son caractère éprouve des modifications apparentes » (l.4-5). Dans ce passage, Schopenhauer nous montre que le caractère peut être modifié parfois, bien que sa thèse soit que le caractère est immuable. Ces changements d’après Schopenhauer peuvent être dûs aux différences d’âge. Par exemple, on peut ne pas aimer les brocolis quand on est enfant mais plus tard quand on devient adulte se rendre compte qu’au final on aime bien. On a alors changé de caractère, de goûts.

 Ce passage a aussi la fonction de réfuter la thèse de l’auteur. Il réfute sa thèse afin de lui donner plus de crédibilité, pour montrer qu’il n’a pas toujours raison et ainsi donner envie aux lecteurs de connaitre la thèse et de lire la suite du texte. Cette petite partie permet de montrer qu’il est possible de discuter de cette thèse et que ce n’est pas juste une thèse donnée, impossible à réfuter et toujours vrai, comme certains textes où l’auteur est persuadé d’avoir toujours raison et ne laisse pas de place pour la réfutation de ses idées. Cette réfutation de la thèse de Schopenhauer par lui-même parait être importante puisqu’elle permet de mettre le lecteur dans le sujet de la thèse et en quelque sorte « ouvrir son appétit »  à lire l’argumentation de la thèse en elle-même que nous allons voir maintenant.

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La seconde partie du texte expose clairement un argument de l’auteur comme quoi le caractère ne change pas. Ainsi d’après Schopenhauer le caractère d’un homme ne peut pas changer « L’homme même ne change jamais : comme il a agi dans un cas, il agira encore, si les mêmes circonstances se présentent » (l.6-7). Cet argument de Schopenhauer est un argument de logique qui permet de montrer que la thèse de l’auteur suit une certaine logique et qu’il peut être intéressant de suivre cette thèse. Ainsi si une chose se reproduit on va reproduire ce même comportement qu’avant par instinct. Par exemple, s’il y a un feu de cuisine, on va essayer de l’éteindre et si un autre feu se déclenche 10 ans plus tard, on aura la même réaction en essayant d’éteindre le feu. Mais cet argument n’est pas spécialement vrai puisqu’on peut apprendre de ces erreurs et donc changé d’attitude si la première fois notre attitude n’était pas approprié.

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