Commentaire, le mal de schopenhauer
Commentaire de texte : Commentaire, le mal de schopenhauer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hikoozen • 4 Février 2018 • Commentaire de texte • 986 Mots (4 Pages) • 938 Vues
"Supposons un homme en qui la volonté est animée d'une passion extraordinairement ardente" Dès les premières lignes Schopenhauer nous indique que le méchant est une figure d'exception, qu'il n'est pas un terme partagé par l'ensemble de l'humanité. C'est pourquoi il ne généralise pas, il nous invite a supposer, a émettre l'hypothèse qu'un homme et non pas tous puisse éprouver les facteurs conditionnant le rôle du méchant. Ces facteurs nous sont donner plus bas et sont : une volonté en tant que désir aveugle et universel poussé par une passion, qui devient l'objet des souffrances, un supplice que l'on subit et que l'on traine indéniablement de naissance. Cette passion est déviante et s'éloigne de l'ordinaire comme le prouve l'adjectif "extraordinairement" l'homme supposé désire donc d'une manière peu marginale, d'un désir fougueux et passionné.
"En vain, dans la fureur de son désir, il ramasserait tout ce qui existe pour l'offrir a la fureur de son désir et le calmer" Cependant la solution choisie à l'apaisement du désir s'avère futile comme le montre le terme "en vain." En effet une passion ne peut s'assouvir, donc donner à cette dernière tout objets trouvés n'est rien d'autre qu'une perte de temps. Schopenhauer associe la "fureur" au désir, ce qui rendrait le comblement de celui-ci frénétiquement violent.
"nécessairement, il éprouvera bientôt que tout contentement est de pure apparence, Car il ne nous ai jamais donner l'assouvissement final de notre volonté." à ce stade de la démonstration l'auteur nous indique qu'inévitablement en tentant de combler le manque présent, l'homme apprendra, il sera en mesure de déduire que tout contemplation revient à remplir le tonneau des Danaïdes, puisque le manque est toujours ressentie. La satisfaction pleine complète et définitive est chimérique et uniquement de l'oeuvre de l'illusion. L'homme supposé méchant doit donc trouver un moyen de canaliser sa passion.
"Dans un état de faible développement de la volonté, tous ces efforts vains ne produisent en nous que la dose commune d'humeur noire"
Ici, le philosophe nous indique les conséquence provoquées par la veine lutte pour la plénitude, mais plus pour l'homme dont la volonté est animée d'une vigueur impressionnante, en son contraire pour ceux dotés d'une frêle volonté dont l'acharnement est moindre. Ces personnes sont majoritaires d’où l'utilisation du pronom personnel "nous" visant à généraliser. Ce groupe dominant par la perpétuelle souffrance qu'est le désir éprouve une profonde tristesse et une apathie certaine que l'on qualifierait d'humeur noir.
"Mais chez celui en qui la volonté se manifeste jusqu'au degré ou elle est la méchanceté bien déterminée," Néanmoins chez celui énoncé en début de texte, sa volonté n'est pas passive elle se manifeste brusquement, elle ne peut être contenu et s'évade sous l'apparence de la méchanceté selon toute son essence. C'est une souffrance supérieur à "l'humeur noir" comme l'indique l'adverbe "jusqu'au degré" sous-entendant une hiérarchisation de la douleur.
"il naît de la nécessairement une douleur extrême, une incurable souffrance;" Obligatoirement la méchanceté d'une personne indique un profond mal-être de ce dernier, une souffrance infini qui ne demande qu'à s'extérioriser. Or c'est une sorte de maladie incurable, une malédiction irréversible. La naissance de cette douleur est définitive pour le vivant et ne s'éteindra qu'avec la mort du martyr.*
"aussi, incapable de se soulager directement, il recherche le soulagement par une voie indirect" Ne
bénéficiant pas du médicament pouvant guérir ses maux et n'étant pas l'acteur primaire à la suppression
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