Comment mettre en scène le pouvoir de la magie ?
Cours : Comment mettre en scène le pouvoir de la magie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lord_Arnaud75 • 20 Décembre 2017 • Cours • 1 716 Mots (7 Pages) • 1 088 Vues
Ces trois textes datent de deux époques littéraires différentes (XVIème et XVIIème siècle) nous exposent chacun, à leur manière, une histoire où la sorcellerie est au cœur de la tragédie de ces pièces de théâtre. Le 1er texte extrait de Circé créer par Thomas Corneille (frère cadet de Pierre à l'époque, 1677), Le 2ème texte extrait de Macbeth de William Shakespeare, 1606 et le texte 3 lui est extrait de Les Sorcières de Salem écrit Arthur Miller, 1956. A travers ces trois textes, je raconterais l’histoire de la sorcellerie, les caractéristiques d’une sorcière et l’évolution de ce personnage mythique au fil des siècles, ce qui me permettra de répondre à cette problématique : Comment mettre en scène le pouvoir de la magie ? À laquelle je répondrais par une conclusion
I/ L’histoire de la sorcellerie
Dans chaque texte, il y a une omniprésence du champ lexical de la magie dans les trois textes et chaque premières répliques ont une phrase ayant un rapport avec la magie « Quoi, de tout mes charmes disposent » (Texte 1, l.1), « Quand nous réunirons-nous maintenant toutes trois ? Sera-ce par le tonnerre, les éclairs ou la pluie ? ». Chacune des sorcières ont d’ailleurs des pouvoirs qui leur permettent de contrôler des objets/Humains, dans le texte 1 Circé contrôle les esprits « A quitter les Enfers mon ordre vous réduit », dans le texte 2, les trois sorcières contrôlent la pluie, le tonnerre et la foudre mais elles ont aussi le pouvoir de voir dans l’avenir : « Première sorcière : Quand nous réunirons nous maintenant toutes trois ? Sera-ce par le tonnerre, les éclairs ou la pluie ? Deuxième Sorcière : Quand le bacchanal aura cessé, quand la bataille sera gagnée et perdu. Troisième Sorcière : Ce sera avant le coucher du soleil » et pour finir, dans le texte 3, Mary Warren ayant passé un pacte avec le diable, elle peut tuer par la force de son esprit « (Texte3, l.1 à l.25) ». Le registre tragique est présent dans chaque texte, ce qui indique que ce sont des tragédies, en plus des sorcières meurtrières dans chaque texte prouvant ainsi que ces textes viennent de tragédie, mais jusqu’où les sorcières rendent-elles l’histoire tragique ? On peut voir que dans ces extraits de pièces de théâtres, on connait l’intrigue principale et où on se situe dans l’histoire (Texte 1, Dénouement ; Texte 2, scène d’exposition ; Texte 3, élément perturbateur). L’origine du pouvoir des sorcières est divin dans le texte 1 pour Circé et Mary Warren dans le texte 3, avec leurs nuances (Circé tiens son pouvoir d’une divinité mythologique appelé Hélios, son père et Mary Warren du diable grâce à un pacte), mais quel est l’origine de leur(s) pouvoir(s) selon l’homme ? Chacune des sorcières de ce corpus de textes agissent dans leur propre intérêt, avec leurs propres méthodes (Dans le texte 1, Circé se venge de Glaucus, car il est amoureux d’une autre femme en invoquant des esprits qui devront le tuer ; Dans le texte 2, Les trois sorcières complotent contre Macbeth, personnage principal de la pièce, prévoyant d’influer fortement sur son destin, pour le rendre tragique ; Dans le texte 3, Mary Warren, possédé par le diable, altère la perception de la réalité de ces victimes (leur vue) dans cet extrait, Mary prend la forme d’un oiseau feignant d’attaquer Abigail et Putnam « Abigail : reculant comme si l’oiseau allait descendre Oh ! Mary ! Je vous en supplie ! Ne descendez pas ! Putnam : Les griffes ! Elle sort ses griffes » Le diable tente à travers Mary, de commettre des choses monstrueuses pour l’homme de ces époques (on sait que d’après le paratexte, il a déjà tué certains habitants).
II/ Les caractéristiques d’une sorcière
Chacune des sorcières de ces textes ont des animaux, sauf celle du texte 3 (Mary Warren) qui utilise l’oiseau comme une arme d’intimidation et de meurtre. Le décalage temporel entre le déroulement et l’écriture de ces pièces de théâtre montre que l’utilisation des sorcières par les dramaturges n’a pas changé mais qu’il s’est aggravé car en prenant l’histoire de chaque texte de façon croissante, l’histoire raconter est de plus en plus horrible (Le premier texte parle d’une femme aux pouvoirs divins voulant tuer la source de son amour car il n’est pas réciproque, Le deuxième parle d’un complot à grande ampleur de trois sorcières et le troisième raconte l’histoire d’une fille possédée par le diable ayant commis plusieurs meurtres), chaque histoire est de plus en plus monstrueuse et terrifiante, prouvant que même au XXème siècle les dramaturges ont continué d’utilisé les sorcières, pour raconter des histoires de plus horrible au fil des siècles.
Ainsi, la mise en scène de la magie nécessite plusieurs prérequis, l’utilisation de la sorcière ne se fera que pour des scénarios catastrophe, donc pas dans une comédie, l’état tant physique que morale sera influencer par les actions des autres personnages à l’égard de la sorcière qui changera à tout jamais le destin du héros, il meurt très souvent de part ces choix, souvent pris lors d’un monologue délibératif où il est face à dilemme qui mènera à sa perte, rendant en partie responsable, le héros de son destin. La magie est mise en scène comme source de pouvoir attribué à des filles de divinités, et non à des hommes car comme dit précédemment, il n’y a pas de sorcier car le christianisme étant bien répandu en Europe a donné une vision dégradante de la femme avec l’histoire de Adam et Eve dans laquelle en conclusion la femme est le mal incarné pour une bonne partie du monde à cette époque, et l’homme en résumé est « parfait ». SI la mise en scène met en place un décor prenant, donc effrayant puisque c’est un scénario tragique, il faudra créer une sorcière plus ou moins humaine dans ces actions, un personnage principal et des personnages secondaires tous de classe aisées/puissantes de par sa famille ou son statut
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