LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Obeir aux lois, est-ce être juste ?

Dissertation : Obeir aux lois, est-ce être juste ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2020  •  Dissertation  •  2 488 Mots (10 Pages)  •  2 009 Vues

Page 1 sur 10

        Comme les cités à Athènes, nos sociétés sont régies par des lois et par une justice afin de nous permettre de vivre dans une liberté relative et non dans un chaos total. Il est donc normal de penser que la justice et donc la loi est une bonne chose pour nous. Elle nous permet d’être un bon citoyen, d’être sur un chemin de vie sereins et sérieux. Cependant, la justice n'est pas toujours impartiale et juste. En effet, les personnes votant les lois sont censées définir ce qui est juste ou non, et font des généralités. Seulement, dans certains cas, les lois ne sont pas justes et devraient être revues au cas par cas et donc, ne pas punir celui qui l'a enfreinte. Alors, obéir aux lois est-ce être juste ou bien est-ce juste un acte de soumission envers la société, c'est-à-dire que nous sommes soumis à la morale mise en place par la société et nous nous en échappons difficilement ? Nous sommes juste en respectant les lois ou en agissant selon ce que nous pensons juste .

         En premier lieu, on peut tout d'abord penser qu’obéir aux lois nous rend juste. En effet, plusieurs facteurs sont à l'origine de cette penser. Tout d'abord, par le concept de justice même. La justice (du latin jus « le droit ») désigne une valeur morale renvoyant à la notion d' « égalité » et à l’idée de « respect des droits ». Il est donc sensée de penser que la loi a été pensée pour nous, pour nous rendre meilleures ainsi que la société en respectant les principes d’égalité et de liberté de chacun. C'est d'ailleurs ce qu'explique Platon dans son livre La République ou il expose l'idée que la justice est une vertu et une organisation générale harmonieuse de la vie sociale puisque qu'« Elle est en nous, comme elle est dans la cité ». Cette idée est confirmée par Saint Augustin, qui lui l’élargie avec la foi religieuse. D’après lui, la justice n'est pas seulement le souci et le respect du bon droit, elle peut même aller au-delà de ce qui est dû, en outre, elle ne réside tant dans les actes et les œuvres, que dans la pureté intérieure de l'homme sanctifié par la grâce. Donc, obéir aux lois nous rend juste puisque c'est pratiquer l’égalité envers les hommes, puisque les hommes d'une même société on les mêmes droits, et c'est respecter notre liberté et la liberté des autres puisque nous respectons les droits des autres, ce qui nous enrichir et nous rend pure intérieurement car nous savons que ce que nous faisons est bien.

        Ensuite, la justice peut nous rendre vertueuse par le facteur de la morale. La morale désigne un ensemble de règles permettant d'orienter nos actions en vue d'une bonne vie. Cette morale est définit par la société et nous permettent de savoir ce qui est bon ou juste pour nous au yeux de la société. Il est donc normale que la société prône le respect et l’application de la justice car c'est dans son intérêt. Ainsi, obéir aux lois nous rends juste aux yeux de la morale car d’après elle, nous sommes censé obéir puisque cela favorise l’organisation de l’État et nous guide vers le chemin le plus sur et le vertueux afin de nous épanouir intérieurement. Nous sommes en harmonies avec la société qui obéit et cela nous rends juste.
        Enfin, notre raison en tant qu’être humain, peut nous rendre juste par le biais du respect des lois. Assurément, la morale influe sur notre raison et donc elle nous aident a choisir le bon chemin, mais nous sommes les seuls a décider qu’obéir au loi c'est être juste. La raison , qui provient du latin ratio « calcul » ; »compte » et qui est la facultés humaine de réflexion que nous croyant naturellement approprie au réel, au point que l'adjectif réel semble l’équivalent du rationnel. C'est la faculté de combiner des jugements , de bien juger. Notre raison nous poussent donc a peser le pour et le contre afin de savoir si respecter la loi est être juste, et donc, ce qui est le meilleur pour nous. Par exemple, tuer quelqu’un ne me satisferais que quelque seconde, et je passerai les prochaines années  de ma vie en prison avec une absence totale de liberté et avec un sentiment de culpabilité permanent. Il est donc mieux que je ne tue pas cette personne, même si j'estime qu'elle le mérite. C'est ainsi que le démontre Spinoza qui s'interroge sur les raisons qui nous poussent a obéir aux lois car certain n’obéissent que par crainte de la sanction. Or, pour être intérieurement juste, vertueux, il faut que l'Homme obéissent au loi «  parce qu'il connaît la vrai raison des loi et leur nécessité » explique t-il dans son traité theologico-politique. Il doit donc obéir de son propre chef a la loi garce a son sens morale et au sens morale de la loi. Il provient donc de notre propre jugement d’obéir a la loi en sachant pourquoi on lui obéi et ne pas agir pour suivre un ordre qu'on ne comprends pas.

        Bien que la justice est censée nous rendre juste en ayant comme principe l’égalité entre les Hommes et le respect des droits de chacun, que la morale nous pousse à obéir aux lois car cela est juste pour la société et poussent le jugement de chacun vers cette pensée et notre raison tend également vers cette idée, nonobstant, la loi ne nous rend pas toujours juste. Mais si la loi a tout pour nous rendre juste, pourquoi certaines personnes ne la suivent pas et pourquoi sont-ils considérer comme injustes ?

        Dans un second temps, nous ne pouvons pas dire que la loi nous rend justes. La notion de « Juste » et « injuste » désigne une égalité ou, plus souvent encore, une proportionnalité lors d'une répartition méritée ou réparatrice, c'est-à-dire que ce qui est juste ou injuste c'est ce qui est bien ou mal évalué en fonction des circonstances. On peut  se demande toutefois s'il ne faut pas faire autre chose qu’être en confirmer avec les lois pour être juste intérieurement. Car celle-ci peut être injustes, lorsqu'elles sont inégalitaires ou inéquitables : comme par exemple pendant la ségrégation aux États-Unis, où les lois étaient contre les noirs et obliger des actes racistes envers ces derniers. De plus, la justice ne nous autorise pas à faire notre justice nous-même, mais si une personne mérite une sanction due à un acte violent envers une personne innocente (voir incapable de se défendre) tel que des violences physiques ou pire encore, et qu'elle n'est pas punie par la loi, il est de la nature humaine de rétablir la justice et de défendre par tous les moyens des personnes qui en on besoin, que soit ça par la justice pénale ou non. Cela permettrai à celui qui défends de se sentir utile, de rétablir une injustice et donc, de se sentir juste. Selon Aristote, il faut que les lois puissent être assouplies par le juge et les faire reposer sur la notion d'équité ». « Il y a autant de différences entre les savants et les ignorants qu'entre les vivants et les morts. » Affirme-t-il dans Les entretiens. La notion d’égalité qui sert de fondement à la justice devrait être revue puisque nous sommes tous égaux, mais tous différent et chaque cas mérite plus d'approfondissement dans la recherche de l'individu, dans la cause de ses actes. Il est de notre devoir de savoir pourquoi nous obéissons aux lois pour être juste, il est donc du devoir de la justice de savoir pourquoi l'humain n’obéit pas pour qu'elle soit juste à son tour.

...

Télécharger au format  txt (13.9 Kb)   pdf (52.1 Kb)   docx (11.7 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com