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Obéir aux lois est-ce être libre?

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Par   •  5 Février 2018  •  Dissertation  •  1 548 Mots (7 Pages)  •  1 904 Vues

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D’après Aristote, le vie en société est indispensable pour mener une vie réellement humaine. Or cette vie en société ne peut être menée sans loi car l’homme a nécessité de restriction sinon cela mène au chaos, mettant en danger la société et la stabilité acquise.

On a coutume de dire que les lois sont une restriction à notre liberté. Pourtant, on peut admettre que cette opinion est un peu naïve, car si les lois restreignent ma liberté alors elles ont aussi le pouvoir de la faire respecter aux autres, on peut alors se demander si l’obéissance aux lois est une forme de liberté.

La liberté se définit en général par l’absence de contrainte, rien ne nous empêchant de laisser libre cours à nos envies, tandis que la loi peut se caractériser par la présence de limite à notre liberté. Après cette idée simpliste, on peut se demander si la liberté est identique pour chaque individu. Elle est évidemment inhérente à chacun, pourtant est-il possible qu’un individu ne veuille pas être libre ? La liberté accorde à l’homme un choix, un pouvoir et de ce fait une responsabilité. La loi peut soulager de cette responsabilité en retirant le choix accordé. L’obéissance aux lois peut-elle est une idée couplée avec la liberté ?

On se demandera donc dans un premier temps la nature des restrictions qui accompagne et définisse les lois, puis ensuite nous nous demanderons si ces restrictions ne nous permettent pas, justement, de vivre en société, car sans loi notre liberté ne serait pas respectée par les autres individus ? Enfin nous étudierons le fait que si notre liberté, même restreinte, est respectée, alors nous sommes libres.

On peut penser que notre liberté est limité par les lois. En effet, dans un sens la loi m’empêche de faire ce que je souhaite. Si je commet un acte mauvais, même si seul le jugement des autres me punit, cela m’empêchera de profiter pleinement de mon acte. Il existe plusieurs types de lois, le jugement d’autres individus fait partie des lois sociétales qui font régner le « politiquement correct ». Ces lois viennent aussi de notre conscience, qui nous empêchent de commettre des actes qui provoquerait des regrets. Si je pousse quelqu’un dans la rue, je m’excuserait car il est de coutume de regretter cela et c’est rentré dans les mœurs de tel façon que ne pas le faire serait impoli. De la même façon la politesse a été créées par l’homme, pour manifester la gentillesse ou la reconnaissance dans une société ou le nombre d’inconnu est beaucoup plus élevé que le nombre de connaissance. On obéis la plupart du temps à ces lois sans y réfléchir et l’on a pas l’impression que notre liberté soit bafoué car elles sont dictées par notre éducation et notre conscience, inscrites en nous. Il existe aussi les lois de la nature qui sont immuable et qui ne permette aucune désobéissance. En prenant pour exemple le principe d’Archimède qui énonce que « tout corps plongé dans un fluide est soumis à une force verticale de bas en haut égal au poids du liquide déplacé », on comprend que ces lois sont inviolables pour l’homme et ne sont, contrairement aux lois de l’Etat, pas érigées par celui-ci. Obéir à ces lois ne peut donc pas nous procurer de regrets car nous ne possédons pas le choix d’y obéir ou non. Ainsi nous obéissons à ces lois sans nous sentir emprisonné pour la plupart. Enfin il existe les lois de l’Etat, celles appliqués par le pouvoir exécutif et qui ont été créée par l’homme pour pouvoir vivre en société. Ces lois ne font pas de différence entre les individus et c’est de là que vient le sentiment d’injustice que l’on peut ressentir, elles sont générales et par conséquent par toujours juste car les cas diffèrent. Malgré cela même si une loi est injuste, je ne pourrais qu’accepter car le pouvoir juridique et exécutif, parlant donc de lois positive et non pas naturelle, me forcera à y obéir. C’est à cette limite ci que notre liberté peut être réprimé : à partir du moment où nous ressentons l’injustice d’une situation, on sera tenté de ne pas obéir aux lois de l’état pour se sentir libre.

On comprend donc que les lois diffèrent pour chaque individu, les lois générale seraient estimées juste si nous avions tous une pensées communes.

Selon le mythe de Prométhée, Zeus aurait été obligé de donner à tous le sens de la justice pour que l’on ne s’entretuent pas. Si ce mythe était véritable, le problème des lois ne se poserait pas car nous nous sentirions tous libre d’obéir aux lois en ayant une pensées

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