L'esprit positif d'Auguste Comte
Commentaire de texte : L'esprit positif d'Auguste Comte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sanguah • 20 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 629 Mots (3 Pages) • 1 658 Vues
Cindy Pierre 17.11.2015
Histoire et philosophie des sciences
Commentaire de texte
Auguste Comte né le 19 janvier 1798 à Montpellier et mort le 5 septembre 1857 à Paris, fondateur du positivisme, a écrit en 1842 le discours sur l'esprit positif.
A travers cet extrait, l’auteur nous met en évidence la réelle vocation de la science selon lui; il considère que celle ci doit à son terme se dispenser de tte observation car la réelle science a pour but de présager, « ce qui sera » comme à l’image des concepts a priori comme les mathématiques par exemple.
L’auteur commence tt d’abord par faire mention des lois des phénomènes ligne 1 et affirme dès le dbt du texte son avis ac de nombreux adjectifs qualificatifs (reellement, proprement, indispensables), qui mettent l’accent sur la science, les faits et les matériaux. En effets, ces lois si l’on peut les définir ainsi sont la nature et la cause du phénomène et ces lois sont la consistance mm de la science selon A. Comte. Les faits « exacts et nombreux », les observations ne sont que les matériaux servant à dégager ces lois, elles ne valent qu’à titre de simples révélateurs de relations.
Donc comme l’on a dit , la thèse que l’auteur défend est que la véritable science doit se dispenser de l’exploration directe car plus l’on peut se dégager de l’observation, plus l’on se rapproche de la généralisation d’une constante nécessaire pour prévoir les faits.
Et c’est cette science qui constitue « le principal caratère de l’esprit positif » ne tente pas de chercher les causes premières comme on pourrait le penser par le champ lexical de la prédiction et de la vision « prévision » ligne 5 et 7 « prévoir », voir ligne 12-13 mais uniquement les lois constantes qui unissent les phénomènes pour anticiper les rapports entre eux.
L’astronomie illustre très bien cette distinction d'Augute Comte de la recherche tt d’abord du comment et non du pourquoi mais surtout par la recherche de cette généralisation des constantes, ce postulat dénué de tte d’exploration directe.
L’auteur défend ensuite l’idée que la connaissance de l’accumulation des faits n’est pas une sicence mais une « vaine érudition » puisque cette science hypocratique parait dépassée et n’est en rien utile quand à la prédiction des effets.
Et pour appuyer son argument, Auguste Comte avoue qu'il est nécessaire de se conférer une connaissance profonde de ses phénomènes mais que son utilité effective est d’autant plus importante car c’est elle qui permet à terme « d’en modifier l’accomplissement ».
La concrétisation de la science de ce philosophe serait donc l’application de ces lois, érigées au départ par l’observation des phénomènes, qui permettrait de prévoir les suivants en vue d'une destination pratique, par opposition à la connaissance pour la connaissance.
Car ce ne sont pas les lois qui sont prétextes à l’observation des faits mais l’observation des faits qui est prétexte à l’édification de lois.
En conclusion, plus l’on peut se passer des faits, plus on se situe dans ce dépassement des phénomènes par les postulats en quoi consiste la science d'Auguste Comte.
...