Propagande selon Noam Chomsky
Commentaire d'oeuvre : Propagande selon Noam Chomsky. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lollaaaa73 • 13 Juin 2022 • Commentaire d'oeuvre • 593 Mots (3 Pages) • 332 Vues
PHILO – NOAM CHOMSKY
- PROPAGANDE SELON NOAM CHOMSKY ?
Selon Noam Chomsky, la propagande est le contrôle de l’esprit public. Il explique que sans la force et le plein pouvoir, les démocraties ont du mal à converger les intérêts de tous. Ainsi la propagande à ce rôle d’imposer des idéaux par la manipulation des pensées… Il l’a défini même comme « une fabrication du consensus d’illusions nécessaires » pour gouverner dans les démocraties et l’assimile à la violence utilisée dans les dictatures.
- QUEL CONCEPTION DE LA DEMOCRATIE CRITIQUE-T-IL ?
Par définition, la démocratie est un régime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple
Alors, dans une démocratie où le peuple est souverain, où il influence les décisions publiques et détient diverses libertés individuelles, le gouvernement ne peut difficilement avoir recours à la violence, contrairement aux dictatures… Mais ces libertés d’opinion, d’expression entraînent souvent des oppositions d’idées entre le peuple et avec le gouvernement ; rendant la gestion d’un pays plus complexe.
Par conséquent, Noam Chomsky exprime ce besoin des Etats démocratiques à rechercher un autre moyen que la force pour affirmer et imposer leurs idéaux : Telle que la propagande qui vice le consentement du peuple par le contrôle de leur pensée, de leurs émotions et de leurs comportements sociaux… Elle est selon lui « l’essence » de la démocratie et est fondamentale pour « écraser les aspirations populaires à la liberté, aux droits et à la justice » afin de converger, par l’endoctrinement, les intérêts du peuple avec celui du gouvernement.
Donc, Noam Chomsky compare et rapproche les moyens de contrôle utilisés dans une démocratie et dans une dictature ayant pour même objectif : soumettre une idée au peuple : « la propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures ».
Ainsi, Il critique cette définition donnée de la démocratie, paraissant plus libre et plus juste dans la souveraineté que les dictatures, mais qui ne l’est donc pas totalement.
Selon Chomsky, l’État suppose que le peuple ne sait pas ce qui est bon pour lui. De fait, il doit donc lui mentir pour le maintenir dans un « état de minorité ». À ceci, Chomsky oppose à l’État le « rationalisme éclairé », hérité des Lumières. Ceci signifie « penser par soi-même », donc contourner l’État.
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