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Malebranche - de la recherche de la vérité

Commentaire de texte : Malebranche - de la recherche de la vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 329 Mots (6 Pages)  •  4 860 Vues

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                Ce texte de Malebranche datant du 17 ème siècle ( 1674), tiré de son livre De la recherche de la vérité est basé sur la raison ainsi que la vérité.

Détenir la vérité c’est énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.

La raison universelle est une raison propre à tout homme, elle permet d’avancer dans le même sens et d’ainsi trouver une même vérité.

Dans ce texte, Malebranche distingue le fait de consulter la raison et d’avoir ses raisons, nous nous demanderons si nous avons besoin de la raison universelle pour atteindre la vérité. Malebranche montre que c’est la raison universelle que nous consultons en nous, qui garantit la vérité de ce que l’on pense et qui nous permet d’être raisonnables, il soutient aussi que c’est la raison qui « éclaire » toutes « les intelligences ». Pour démontrer cette thèse, Malebranche montre que l’homme est doté d’une logique générale qui est innée pour lui, ensuite, il montre que le logos de l’homme le pousse à comprendre qu’il existe une raison universelle car ses vérités sont partagées par tous les hommes, pour finir, les préférences de chacun vont diversifier la raison en des raisons particulières totalement différentes de la généralité qu’apporte la Raison Universelle.

                      Malebranche commence par donner des exemples de vérités, comme  « deux fois deux font quatre ». Ici, il s’agit d’une vérité mathématique, donc une vérité « théorique », qui est une vérité sûre.  

Il utilise également un exemple d’ordre moral, « il faut préférer son ami a son chien », cette évidence sous-entend qu’on ne peut pas préférer un animal à un homme, son chien à son ami. l'homme est davantage digne de respect, car il est doté d’une raison, l’animal lui, n’en a pas. pour Malebranche, c’est certain. En revanche, ce qui est certain, n’est pas forcément évident pour tout le monde. Certaines personnes n’ayant pas consulté la raison universelle auraient choisi le chien … Ce sont deux vérités générales qui ne peuvent être discutées « il faut », c’est impératif, c’est ce qui est demandé. Il utilise l’expression « je suis certain », qui montre qu’il ne doute pas une seconde de ce qu’il affirme, de plus, il crée sa phrase comme une sorte « d’évidence », il sous-entend que ces vérités sont « visibles » par tous.  Il ne fait que raconter ce qui est, avec l’expression « je vois ». il affirme que tout le monde voit la même chose même s’il n’est pas en capacité de voir dans leur esprit, c’est universel, tout le monde le sait. « je suis certain… aussi bien que moi ». De plus, il utilise le mot «  or » pour montrer une sorte de problème. et « je ne vois point ces vérités dans l’esprit des autres … dans le mien » pour montrer que cette évidence est « subjective », et non une évidence palpable  , personne ne peut voir dans l’esprit des autres. Les hommes déduisent juste qu’il existe une raison universelle, car ils arrivent à se comprendre, et avoir les mêmes vérités quand il s’agit de choses universelles telles que les mathématiques,…

     

                      Ici, le philosophe va démontrer («  car »)  qu’il existe une raison universelle et qu’elle est indispensable, c’est une nécessité . « il est donc nécessaire qu’il y ait une raison universelle qui m’éclaire et tout ce qu’il y a d’intelligences »( ici « d’intelligences » signifient les hommes qui suivent La raison universelle et non leurs raisons ,en effet cette raison ne se trouve pas chez tous les hommes. et le mot «  éclaire » est assimilé à une sorte de lumière : la raison universelle éclaire l’homme qui la consulte. De plus, le « R » majuscule insiste sur la valeur de la Raison. Pour démontrer l’existence de cette raison,  il prend l’exemple des Chinois qui est ici introduit sous forme d’un « raisonnement »  (« si la raison… qui répond aux chinois »), il explique que s’il n’y avait pas de raison universelle, la raison des français ne serait pas la même que les chinois. Ainsi, du fait que la raison ne serait pas la même pour tous, les vérités ne seraient pas partagées et seraient propres à chaque « pays », les français disposant d’une raison française, malebranche n’aurait plus l’assurance que les Chinois voient ce que lui voit. et inversement pour la raison en Chine  «  je ne pourrais pas être aussi assuré » sa thèse se trouve au milieu du texte «  ainsi la raison que nous consultons quand nous rentrons en nous même est une raison universelle », malebranche est toujours sûr de lui il affirme et conclut «  ainsi », avec certitude de connaître la vérité. ( quand nous rentrons en nous même » signifie ici « quand nous sommes attentifs à la vérité que suppose le philosophe)

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