Étude du texte De La Recherche De La vérité de Nicolas Malebranche
Commentaire d'oeuvre : Étude du texte De La Recherche De La vérité de Nicolas Malebranche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hans38 • 4 Mai 2015 • Commentaire d'oeuvre • 817 Mots (4 Pages) • 1 067 Vues
De la recherche de la vérité, Malebranche
« La géométrie est utile pour rendre l’esprit attentif aux chose dont on veut découvrir le rapports ; mais il faut avouer qu’elle nous est quelque fois occasion d’erreur, parce que nous nous occupons si fort des démonstrations évidentes et agréables que cette science fourni, que nous ne considérons pas assez la nature »
La géométrie et utile pour rendre l’esprit attentif pour découvrir des nouvelles choses. Malebranche considère que ce que les démonstrations mathématiques proposent comme théories, dans son exemple, des cercles ou des ellipses parfaites, doit être supposé. Or, il vient de poser que ces modèles ne sont pas vrais. Qu’entendre alors par supposer ? Pourquoi supposer ce qu’on sait ne pas être vrai ? Supposer ou émettre une hypothèse, c’est admettre quelque chose comme point de départ en ne le considérant formellement ni comme vrai ni comme faux pour les besoins des démonstrations. C’est le cas avec les figures géométriques parfaites. Or, les suppositions dont il est ici question peuvent être connues comme fausses. Ce qui justifie une supposition dont on sait finalement qu’elle n’est pas vraie, c’est qu’elle s’approche du vrai. Dans notre exemple, les planètes ont bien des mouvements proches du cercle ou de l’ellipse. Pour éviter l’erreur, il faut conserver l’idée que le principe, c’est-à-dire ce qu’on admet pour démontrer et qu’on considère habituellement comme vrai, est en réalité une supposition, c’est-à-dire peut être vrai ou faux. Dès lors, on raisonne de façon hypothétique. Les conséquences déduites ne sont vraies qu’hypothétiquement. On se préserve ainsi de l’erreur qui consiste à prendre pour vrai absolument ce qui ne l’est pas ou tout au moins dont on ne sait pas si c’est vrai ou non.
Questions Mortelles, Nagel
Selon Nagel, nous ne pouvons comprendre la nature de nos expériences si nous éliminons d’elles le point de vue qui fait qu’elles sont, précisément, des expériences et non pas seulement des processus physiques (cérébraux en l’occurrence). Le point de vue particulier qu’un être a sur le monde – le nôtre, celui d’une chauve-souris, celui d’un hypothétique Martien – est constitutif pour chaque espèce des « faits phénoménologiques » ou qualitatifs qui lui sont propres (le terme d’espèce renvoie moins à son sens strictement biologique qu’à un certain type d’être eu égard à son univers mental). Un point de vue particulier n’est donc pas nécessairement un point de vue singulier, loin de là même, il est un point de vue spécifique, relatif à un type d’organisme vivant. Il est tout à la fois constitutif de la subjectivité et de l'intersubjectivité. Et si, d’une certaine façon, les faits phénoménologiques, nous dit Nagel, peuvent être décrits objectivement, ce n’est pas dans le sens où ils peuvent être compris tout entier objectivement, mais dans le sens où une intersubjectivité de l’expérience qui tend vers l’objectivité reste toujours possible.
La logique de la decouverte scientifique , Popper
Pour Popper, une théorie n’est scientifique que si elle prend le risque d’être infirmée par un test expérimental.
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