Faut-il se méfier de sa conscience ?

Faut-il se méfier de sa conscience ?

« Faut-il » exprime une nécessité, cela indique une contrainte technique, ou une obligation morale.

« Se méfier » c’est le contraire de la confiance, c’est le fait de rester sur ses gardes face a quelque chose, ce n’est pas de la résignation.

La « conscience » est la connaissance que l'homme à de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Elle a donc une faculté de voir ce qui se passe en moi et hors de moi. Il existe différentes consciences comme la conscience immédiate, la conscience seconde ou réfléchie. La conscience est le propre de l'homme. La conscience vient du latin conscientia qui se décompose en « cum scientia », cette étymologie annonce la connaissance de l'objet par le sujet, mais que cet objet fait toujours référence au sujet lui-même.

Nous pouvons donc nous demander si la conscience peut nous tromper sur ce que nous pensons et sur ce que nous sommes. Dans un premier temps, nous pouvons nous dire que la conscience n’est seulement que le regard de l’esprit, ce qui voudrait donc dire que la conscience est transparente a nous-même, il serait donc impossible qu’elle ne fasse d’erreur. Dans un second temps, nous nous rendons compte que nous pouvons nous tromper, et que notre conscience elle-même se trompe. Nous apprenons ceci par expérience de la vie, notre vision du monde, par les personnes et les choses qui nous entourent. Ce qui nous permet de changer cette vision au fur et à mesure du temps. Nous nous faisons souvent des illusions, en se mentant à nous même, par ego, ou par idéalisation.

Notre conscience est donc un mélange entre la connaissance et l’illusion.

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