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Faut-il faire confiance à notre conscience ?

Dissertation : Faut-il faire confiance à notre conscience ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2021  •  Dissertation  •  382 Mots (2 Pages)  •  5 427 Vues

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Philosophie

Réponse au sujet : « Faut-il faire confiance à notre conscience » dans une thèse :

D’une part, il est possible de dire que nous pouvons faire confiance à notre conscience.

Pour commencer, il est possible de lui faire confiance du point de vue étymologique. Effectivement, le mot conscience vient du latin conscientia signifiant « accompagné du savoir ». De plus, elle est est à la fois psychologique et morale. La première est la capacité de ce rendre compte de ce qui se passe en nous ainsi que de se qui se passe hors de nous. La seconde est la capacité de juger par soi-même du bien et du mal, et est ce qui provoque par exemple le sentiment de culpabilité ou de satisfaction. Il est donc possible de dire que la conscience est digne de confiance puisqu’en effet elle apporte un savoir extérieur et intérieur.

De surcroît, dans Anthropologie du point de vue pragmatique, Kant exprime le fait que la conscience est un privilège humain et une capacité innée. Son développement passe par le développement du « Je » qui corresponds à se savoir le sujet de ses actions ainsi que la capacité à les assumer. L’Homme, dès l’enfance est donc capable de se penser. Lorsque cette capacité est développée, l’Homme acquière la conscience psychologique et la conscience morale. Il est donc ensuite possible de faire confiance à notre conscience.

Enfin, la conscience est implicitement morale et par conséquent elle ne se trompe pas. Par exemple, dans son œuvre Les arts et les dieux, Alain donne une définition de la conscience. Selon lui, la conscience de soi et la conscience morale sont liées de façon très proche, puisque lorsque l’homme pense, il se juge. Cependant, il met en évidence le fait que certains préfèrent l’immoralité en refusant de s’interroger. Or, il démontre ensuite que la conscience est infaillible en prenant appui sur les dires de Rousseau : « la conscience ne se trompe jamais pourvu qu’on l’interroge ». Ceci exprime l’infaillibilité de la conscience, notamment morale, appuyant l’argument d’Alain. Cependant, la contrainte du questionnement amène une certaine limite à la conscience.

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