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Faut-il Se Fier à La Conscience?

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Par   •  30 Mars 2015  •  546 Mots (3 Pages)  •  9 554 Vues

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Le sujet pose la question de la place de la conscience dans la vie de l'homme. La tradition rationaliste définie l'homme par la conscience et la raison. Mais la découverte de Freud, comme quoi il y a l'inconscient qui est capable de commander nos actes et nos pensées a renversé cette conviction rationaliste. On doit donc se demander si l'homme doit se fier à sa conscience, ou si au contraire, il ne devrait pas.

Nous allons commencer par émettre l’hypothèse que c'est la conscience qui définit l'homme.

Descartes disais « je pense donc je suis » ce qui laisse penser que l'homme n'existe que dans la mesure où je suis conscient.

Le rêve ou l'évanouissement peuvent nous faire douter de notre existence et de l'existence du monde.

L'homme se distingue des choses et des bêtes par le conscient lui permettant de prendre du recul par rapport au monde extérieur.

D’après Kant, la conscience moral, qui aide a définir le bien du mal, la conscience des interdits et de la loi fait de l'homme un être libre et responsable qui l’élève au dessus de la nature.

On pourrait donc penser que l'on doit se fier à sa conscience puisque c'est ce qui nous définit.

Deuxièmement, nous pourrons penser que l'homme est déterminé par son inconscient.

Freud explique nos rêves, nos lapsus, par la manifestation de désirs inconscients.

Même nos pensées ordinaires et nos actes normaux, sont déterminés par l'inconscient : la création artistique, l'ambition politique, semblent nourris par des pulsions inconscientes qui nous poussent irrésistiblement. C'est ce que Freud appelle la « sublimation.

Enfin, on peut voir l’œuvre d'un inconscient collectif dans les guerres, expression d'une « pulsion de mort » ( selon Freud c'est une force inconsciente qui pousse les hommes vers l'autodestruction), ou dans les religions, une sorte de grande névrose collective.

Après Marx et Nietzsche, Freud impose, avec l'inconscient, l'idée que l'homme est aliéné, étranger à lui-même. C'est cette capacité d'illusion qui semble définir l'homme : la conscience serait donc une illusion par laquelle l'homme se trompe lui-même.

L'homme, qui est donc déterminé par son inconscient, ce qui pourrait laisser penser que la conscience ne fait pas partie de l'homme, et que tout est contrôlé par l'inconscient.

Nous terminerons par supposer que l'homme est à la fois conscient et inconscient.

Il ne peut y avoir d'inconscient sans conscience qui lui serve d’écran (le rêve) et d'expression (lapsus). Et il ne peut y avoir de conscience sans inconscient.

Autant la conception rationaliste qui veut ignorer l'inconscient est illusoire, autant une conception qui ferait de l'homme un être « tout inconscient » le réduirait à une bête, et oublierait son humanité.

Les rationalistes eux-mêmes admettent

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