Faut-il oublier le passé pour se faire un avenir ?

L’avenir de l’Humanité est étroitement lié à celui de l’homme, le passé est le catalyseur de l’homme d’aujourd’hui et cependant est-il nécessaire d’oublier certains éléments pour pouvoir se créer un avenir ? Dans un premier temps il s’agira de traité que l’oublie est une opportunité pour envisager le futur, puis dans un second temps qu’avant tout le rôle de souvenir est fondamental sur notre construction identitaire.

En premier lieu, nous devons accepter qu’il n’y a pas d’avenir dans le passé. Pour le futur, il faut alors considérer que le passé est une contrainte. Visionner le passé, comme l’illustre la série britannique Black Miror dans l’épisode « retour sur image », nous contraint à ne pas se tourner vers l’avenir pour nous construire, il nous bloque et ne nous permet pas de construire notre futur.

De même que le passé nous restreint ou nous enferme dans la peau d’une autre personne que nous même, qui n’existe plus et qui désir devenir différent. Ne pas s’attacher à son passé, c’est de ne pas avoir une attitude passéiste, et pouvoir librement penser à l’avenir, ainsi vouloir espérer, changer ou progresser dans le temps.

De la même manière que le passé est un poids, lorsque nous avons conscience qu’un élément de notre passé nous a causé un traumatisme, la seule solution est de l’oublier, ceci nous permet de s’assurer un avenir détaché de tout poids éventuel.

En définitive le fait de rassembler ses souvenirs n’est pas utile à l’action présente. Mais la mémoire est un système psychologique que l’on ne peut contrôler, ceci nous amène à la seconde partie.

Tout d’abord, renier son passé, c’est renoncer à son identité, ce qui fait que nous sommes devenus ce que nous sommes. Notre passé nous marque toujours, que nous le rejetions ou que nous le suivons. Nous nous positionnons toujours par rapport à des événements auquel nous nous sommes exposés, il a un rôle introspectif.

Ainsi, il est nécessaire de se souvenir du passé pour ne pas répéter les erreurs au présent et de même que pour le futur. Ils correspondent à notre fondement, elles permettent l’orientation de notre vie. De plus un souvenir reste gravé en nous par la force des émotions qui nous stimule, mais qui prend une place importante selon le sens qu’on lui apporte.

De surcroit, dans un contexte Historique, on fait appelle au devoir de mémoire. C’est là tout l’intérêt des livres d’Histoire et de pouvoir rapporter les faits qui ont marqué notre civilisation. Cette notion est née dans les années 1980, elle suppose l'obligation pour la société d'entretenir la mémoire des victimes de la Shoah, ou d'autres persécutions passées et la responsabilité en incombant aux jeunes générations comme le souligna le célèbre historien Pierre NORA.

En conclusion, même si le passé est quelquefois lourd à porter, l’Homme ne peut se former sans celui-ci, ainsi il semble indispensable d’avoir une mémoire, pour y garder les connaissances et les souvenirs du passé. Une personne est sujet de son histoire et responsable de sa propre vie, le présent n’est que le résultat de son passé, ce qui permet d’avoir un futur et un avenir.

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