Théorie Anthropologique
Analyse sectorielle : Théorie Anthropologique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nabilmad7 • 4 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 1 379 Mots (6 Pages) • 664 Vues
I. Organisation générale
Groupe sur bureau virtuel
Articulation avec TD textes complémentaires
Evaluation le 12 décembre (2 sujets à choisir sur 3)
II. Contenu et objectifs de ce CM
Faire de l’être humain un objet d’étude pour comprendre les fonctionnements et méthodes de l’anthropo. Comprendre l’histoire de la discipline pour comprendre les enjeux.
Approche épistémologique (théorie des connaissances), comprendre comment un savoir s’est constitué et se constitue encore. Conditions de construction.
Anthropo en constante évolution.
Tisser des liens avec l’actualité (anthropo n’est pas simplement apprendre d’anciennes théories mais en faire un outil pour comprendre le monde dans lequel on vit).
Blogterrain.hypothèses.org => question de société, point de vue d’un anthropologue.
BIBLIOGRAPHIE : GIRAUD, LESERVOISIER, POTTIER, 2000 « les notions clés de l’ethnologie. Analyse et textes »
KILANI, 2009 « Anthropologie. Du local au global »
LABURTHE-TOLRA, WARNIER, 1993 « ethnologie-anthropologie »
LOMBARD 1994, « introduction à l’ethnologie »
BONTE, IZARD, 1991 « dictionnaire de l’ethnologie et de l’anthropologie »
III. Qu’est ce que l’anthropologie
Unité de l’Homme et diversité des cultures
Anthropologie = étude de l’Homme, de l’être humain.
Comprendre et résoudre ce qui peut paraitre paradoxal, l’unité de l’homme et la diversité des cultures. A travers le monde, on a des être humains, des groupes sociaux qui vont construire leurs vies sociales de façon très diverses. Les systèmes de pensée, les manières d’appréhender la nature, se saisir de ce qui nous entoure, système de parenté, peuvent être différentes. Technique musical, culinaires ect…
Manière de classifié la nature par exemple
Dans les années 50, 60 ethnoscience se développe au USA avec CONKLIN qui va travailler aux Philippines chez les Hanunoo, qui commence à essayer de comprendre les couleurs et les nominations. Mais les gens autour de lui, ont du mal à donner un seul mot. Pour ces gens ce qui est pertinent est si cette chose est humide ou sec, par rapport à la nature qui les entoure, ce qui est important est de savoir comment l’utiliser. C’est une manière de penser totalement différente.
De la même manière, dans la manière de classifier, les systèmes de parenté peuvent être très différents. Au-delà de cette diversité, dans les modalités de pouvoir ect..
• Mais toutes les sociétés vont avoir un système de parenté. Au niveau supérieur, il y a des récurrences. Une unité, des régularités dans l’espèce humaine.
Nous sommes dans cette dialectique. Cette articulation, diversité et unité est le code de l’anthropologie. Ce qui semble être un paradoxe est ce qui correspond à l’anthropologie
Le projet de l’anthropologie est « saisir, grâce à une analyse comparative, les récurrences et les logiques transversale qui émergent des différentes manières qu’ont les être humains de s’organiser en société. » Les choses bougent et se transforment.
Si on prend cette question sous un autre angle, on peut aussi la questionner sous la forme de la différence, d’altérité. On va essayer de penser l’Autre (idée d’abstraction, que l’on a construite pour réfléchir). C’est ce qui va être au cœur de la naissance de l’anthropologie comme discipline.
Penser l’Autre – et le Soi
Depuis l’antiquité, l’être humain est très curieux et très précautionneux, voir même violent pour ce qui n’est pas de son groupe, de sa cité (grecque), méfiance vis-à-vis de l’Autre. Série de qualificatif pour se définir soi comme groupe, en opposition avec les autres groupes en face qui va jusqu’à mettre en doute le fait même qu’ils soient des être humain.
En Europe du 16 au 18, cette question est remise a gout du jour, car découverte du monde, vont rapporter témoignages de gens différents et étonnants. Série de questionnement sur comment les considérer. Comment les traiter ?
A partir du 19e, cette « curiosité intellectuelle vis-à-vis de l’autre », KILANI, va se constitué un domaine scientifique. Comment penser l’Autre et cette altérité ? Mais penser l’autre c’est aussi se penser Soi. Quand on commence à réfléchir à l’Autre, on se compare. Renvoi aussi et parfois seulement à un questionnement sur sa propre société.
• Réfléchis à qui on est, les rapports entre Soi, l’Autre les interactions, le même, le différent.
Discipline qui va mettre l’individu comme objet étudié et objet étudiant. Conséquences assez fortes dans les théories,
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