Platon Republique
Dissertation : Platon Republique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar is0n1c • 17 Février 2014 • 1 258 Mots (6 Pages) • 986 Vues
Résumé de la République de Platon :
La République est le livre le plus célèbre et le plus influent de la philosophie de Platon. Mais en soi, la République n’existe pas, ni en théorie ni en pratique à son époque. Elle est donc inventée, construite par l’architecte Socrate. Mais le thème majeur de ce dialogue est celui de la justice ou : comment organiser la cité ?
Le livre est organisé en 10 livres distincts, durant lesquels Platon présente les différents aspects de sa cité idéale, de la place des philosophes dans la cité à la conception de la subjectivité en passant par l’éducation des enfants.
Livre 1 de la République :
Dans le Livre I, Socrate donne deux définitions distinctes de la justice. La première est fournie par Polémarque, qui suggère que la justice consiste à “faire du bien à vos amis et causer des dommages à vos ennemis.” Cette définition, qui est une traduction de la morale conventionnelle, est prise en considération. Cependant, très vite, ses défauts apparaissent clairement : comment peut-on savoir qui est un ami et qui est un ennemi ? Les amis ne sont-ils pas capables de faire du mal ? Et qu’est-ce que faire du bien ? Ici affleure déjà l’idée qu’une définition doit reposer sur des notions solides : il faut donc remonter à l’essence du concept et non se contenter de fausses apparences.
Une deuxième définition, donnée par Thrasymaque, est la suivante : «La justice est l’obéissance à l’intérêt du plus fort». Mais selon Socrate, la justice est bonne à la fois dans ses moyens et dans sa fin et ne peut donc exiger la soumission en tant que moyen.
Selon Socrate, la justice est “l’excellence de l’âme”. Socrate sait cependant qu’il a été trop vague et qu’il devra se faire plus précis. Le livre I se termine par une autre question. La vie juste est-elle plus gratifiante que la vie injuste? Même si le premier livre n’a pas avancé de manière déterminante dans la définition de la justice, il a réussi néanmoins à poser le cadre et la méthode utilisée.
Livre 2 de la République :
Au début du livre 2, une nouvelle définition apparaît : la justice est un compromis conçu pour la protection mutuelle des citoyens d’un État. En d’autres termes, la justice est un artefact crée par l’Etat pour empêcher les citoyens de se nuire les uns autres autres. Mais Socrate n’aime pas l’idée que la justice soit non-naturelle, instituée. Socrate affirme que l’Etat ne doit faire que refléter la justice naturelle. Ainsi commence l’immense édifice de l’Etat juste. Socrate aborde d’abord la division du trvail entre les classes de la société.
Livre 3 de la République :
Les arts dans l’éducation sont traités dans le livre 3. La poésie, accusée de déformer le réel, est la cible de toutes les attaques de Socrate. En lieu et place de la posésie, bannie de la Cité, Socrate prône l’enseignement de la musique, seule à même de développer les vertus chez les citoyens : courage, sagesse, tempérance. La deuxième partie de l’éducation est consacrée à l’éducation physique. La formation physique est au moins aussi importante que la formation intellectuelle des citoyens.
Le livre se termine avec le mythe phénicien, lequel affirme que les citoyens sont faits d’un certain mélange de métaux, d’or, d’argent, de fer et de laiton. Ce mélange détermine leur position sociale.
Livre 4 :
Dans le livre 4 il est question bonheur des gardiens. La raison d’être de l’Etat est d’exister pour le bien du plus grand nombre et non pour celui-ci de quelques-uns. Fondé sur la division des tâches, la question de la défense et de la sécurité apparaît : les guerriers seront les gardiens de la Cité. Estimant la Cité est parfaite, Socrate repose la question de la justice en partant de quatre vertus : il définit le courage, la tempérance et la sagesse, mais il doit ouvrir une parenthèse avant d’atteindre la justice. La digression
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