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Platon Republique I, Ii, Iii Résumé

Fiche de lecture : Platon Republique I, Ii, Iii Résumé. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2013  •  Fiche de lecture  •  1 062 Mots (5 Pages)  •  2 185 Vues

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Platon Republique I, Ii, Iii Résumé

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Catégorie: Loisirs et Sports

Soumis par: Roi 20 avril 2012

Mots: 1304 | Pages: 6

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ens.

Mais Thrasymaque nie qu'il en soit ainsi : le but de tous les hommes, ce qui rend vraiment heureux, c'est de mettre la puissance aux services des citoyens et des intérêts de celui qui la possède. L'injustice est sage et vertueuse.

L'injuste, répond Socrate, en cherchant à dominer tout le monde, prouve que cette notion est pourvue de vices et d'ignorance. Au contraire, c'est la justice qui est sagesse et vertu; elle est donc plus puissante que l'injustice, car il n'y a rien de plus puissant que la sagesse. Et c'est cette justice, qui est une vertu, i.e. un développement naturel des fonctions d'un être, qui rend heureux. Le bonheur de l'âme est attaché à la justice, à la perfection de ses actions.

Socrate remarque que, dans cette discussion, l’on n’a pas commencé par définir la justice ; on a cherché si la justice était science et vertu, si elle était utile. Mais il faut commencer par chercher à déterminer l'essence et accident de la justice.

Livre II

Ce livre est essentiel car Platon met dans la bouche de ses frères Adimante et Glaucon la même argumentation que celle de Thrasymaque. Platon veut par là donner le maximum de force et exprimer avec le plus de clarté possible les positions du sophiste. Toute La République peut même être comprise comme une réponse à l’argumentation que développent les frères de Platon et comme une réfutation de la thèse selon laquelle l’injustice est préférable à la justice. En effet, les frères distinguent trois sortes de bien : celui que l'on aime pour ce qu'il est, celui que l'on aime pour ce qu'il est et pour ses conséquences et enfin celui que l'on n'aime que pour ses conséquences.

Or selon l'opinion publique, la justice ferait partie du deuxième groupe. Ce sont les honneurs qui sont recherchés. Pour développer cette idée, ils démontrent que chaque être tend naturellement à devenir injuste, et que l'homme n'a inventé la justice (et les lois) que parce que certains sont incapables d'être injustes et subissent les méfaits de l'injustice des autres sans pouvoir en bénéficier des plaisirs.

Livre III

Ce livre constitue le début de la définition de la justice dans La République de Platon. Socrate part de deux idées. D’abord il est nécessaire de comprendre ce qu’est la justice dans la Cité avant de comprendre ce qu’elle est dans l’individu. Il faudra donc pour cela exposer la nature et les caractéristiques de la justice dans la Cité ou plus exactement montrer ce qu’est la justice dans la polis. Socrate va de plus exposer la naissance de la Cité juste au cours de ce qu’il est convenu d’appeler la « poléogenèse » (du grec « polis », cité et « genesis » naissance).

Au cours de cet exposé, Socrate traite de l'éducation à donner aux futurs gardiens de la Cité idéale que, dans ce dialogue, Platon tente d'établir. Il est tout d'abord question de la censure de la poésie. La représentation traditionnelle de l'Hadès comme un lieu de souffrances doit être évitée à tout

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