Peut-on vouloir le mal - discours sur l'inégalité de Rousseau - commentaire de texte
Commentaire de texte : Peut-on vouloir le mal - discours sur l'inégalité de Rousseau - commentaire de texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adrien Lavie • 11 Mai 2019 • Commentaire de texte • 566 Mots (3 Pages) • 800 Vues
A travers ces deux extraits, tirés du discours sur l’inégalité de Rousseau, philosophe français du XVIIIe siècle, la question des sentiments, notamment celui de la pitié, est évoquée et traitée dans ce texte, afin de comprendre le vrai fondement de la moralité.
Pouvons nous vouloir le mal ?
Dans un premier temps, nous allons nous intéresser a la pitié en elle-même et aux deux états innés chez l’homme, puis nous verrons l’aspect moral de ce sentiment, afin de repondre a la problématique.
Le premier extrait de texte débute avec Rousseau s’interrogeant sur la pitié que l’on peut éprouver pour autrui, « quand il serait vrai que la commisération ne serait qu’un sentiment qui nous met à la place de celui qui souffre ». La commisération, qui est un sentiment de pitié qui fait prendre part à la misère d’autrui, va pousser l’Homme à s’identifier à une personne souffrante, blessé, misérable, plus faible. « il est évident – raisonnement ».
Cependant selon Rousseau, tout homme né avec deux types de sentiments, l’état de la nature, qui correspond au côté animal de l’homme, qui fait appel à son instinct naturel de survie, telle une nécessité vitale et l’état de raisonnement, qui fait appel a sa réflexion et sa raison. « c’est la raison – fortifie » Pour le philosophe, l’état de raisonnement est donc ce qui permet à l’homme de s’aimer lui-même, mais cela peut aussi entrainer l’inverse, comme un problème égoïste qu’un individu pourrait avoir de face aux autres.
Si l’on s’intéresse aux quatre dernières lignes du premier extrait, où il est question « d’empêcher la Nature » en nous de se révolter en cas de crime sanglant sous notre fenêtre grâce à l’état de réflexion, l’auteur insiste sur l’égoïsme de l’homme, qui tente d’argumenter et de réfléchir afin de ne pas intervenir, pour essayer d’oublier son sentiment inné de la nature, qui le pousserai à agir et à aider son prochain.
Rousseau pense que les hommes sont tous gouvernés par ce sentiment naturel inné qu’est la pitié, et ce sentiment instinctif « fait concourt à la conser m d l espèce ». En effet, émettre de la pitié pour autrui rend les individus solidaires entre eux, ils partagent donc par le biais de cette empathie un sentiment d’identification avec l’autre. L’homme ne répond donc pas seulement à l’instinct de conservation individuel, mais à celui de toute l’espèce.
C’est elle qui – vertu, la pitié régule donc les relations entre les hommes en l’absence d’intitution, « sa souce voix » est amicale et non pas répressive.
La pitié peut donc correspondre a une loi non pas officielle mais officieuse, c’est elle – veillard infirme. Le sentiment de pitié empêchera une personne plus forte physiquement de s’en prednre une personne plus faible, tel le sauvage robustse et le faible enfant et vieillard.
Dans les 4 dernieres lignes du 2 extrait, Rousseau s’opposent donc aux autres philosophes comme Platon pensant que le méchant souffre non pas de manque de cœur, mais d’une absence de connaissance. Rousseau ramene donc la morale de l’homme a sa subjectivités grace au sentiment de pitié.
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