Peut-on Ne Pas être Soi-même ?

On a souvent tendance à utiliser l’expression « je n’étais plus moi-même » quand nous sommes dans la situation du fait qu’on réfute d’avoir fait quelque ‘chose volontairement. Cela signifie alors à la fois une absence dans notre rapport à notre identité et la revendication d’une identité. D’ailleurs, l’expression « soi-même » a ce sens : elle renvoie à la notion d’identité personnelle et implique une connaissance de soi (de sa personnalité, sentiments etc.), c’est-à-dire, une conscience de soi. Or est-il possible de ne pas avoir conscience de soi, volontairement ? Involontairement ? Comment peut-on ne pas avoir connaissance de soi volontairement si ce n’est pour mentir ? Dans un premier temps, nous verrons que nous sommes forcément nous-mêmes par la conscience et la conscience de soi puis que l’inconscient donne l’impression de ne pas être soi-même et enfin que nous pouvons ne pas être ce que nous sommes aux yeux d’autrui.

Premièrement, nous pouvons dire que nous sommes forcément nous-mêmes par la conscience. Comme le dis Kant, « L’homme est une personne, et grâce à l’unité de la conscience à travers les changements qui peuvent advenir d’une seul et même personne ». Si nous changeons sans cesse du faite de nos expériences, du temps, nous restons toujours la même personne. C’est notre pensée consciente qui nous définie. On s’est donc ce que l’on est. Il y a identité entre notre pensée et notre être. C'est la conscience de soi qu'il fait chacun une personne. Comme le dit Kant : « l'homme est une personne, et grâce à l'unité de la conscience à travers tout les changements qui peuvent lui advenir d'une seul et même personne ». Cette citation signifie que même si nous changeons sans cesse du fait de nos expériences, nous restons toujours la même personne. La conscience de soi est comme ce qui soutient notre être. On change du point de vue de notre existence mais on ne change pas du point de vue de notre essence. La conscience permet le choix, on s’est donc ce que l’on fait, on fait par rapport à ce que l’on est. Lorsque l’on doit faire un choix important, notre conscience est en pleine action ce qui montre que nos choix son voulu. Il y a une liberté de choisir. Comme le disait Sartre : « L’homme est ce qu’il se fait ». Cela montre bien la liberté totale de nos actions car nous sommes toujours et totalement engagé dans nos actions. Ces actions sont donc voulues et choisi par l’individu. Si nous avons le choix sur nos actions qui sont réfléchis, et que notre réflexion est lié à ce que nous sommes, cela veut dire que nous sommes conscient de ce que nous somme et donc que nous sommes se que nous faisons. Cette liberté de choix ajoute encore un point sur le faite que nous somme conscient de nos actes et donc de ce que l’on est.

Nous avons donc pu voir que nous sommes bien nous-mêmes par rapport à la conscience. Cependant, certains points peuvent nous faire croire le contraire. En effet, l’inconscient et l’illusion peuvent nous donner l’impression de ne pas être soi-même.

Deuxièmement, l’inconscient et l’illusion peuvent donner l’impression de ne pas être soit même. En effet, il y a l’illusion de l’identité. La conscience peut nous faire croire que nous savons qui nous sommes ou que nous ne sommes pas étranger à nous même. La conscience peut nous faire croire que la connaissance de soi est évidente. Nous n’avons donc pas réellement connaissance de soi mais on reste néanmoins soi-même. Ensuite l’inconscient peut empêcher l’homme d’avoir une bonne connaissance de

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