L’utilitarisme de Kant et l’éthique des vertus
Étude de cas : L’utilitarisme de Kant et l’éthique des vertus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sanum • 29 Août 2018 • Étude de cas • 1 051 Mots (5 Pages) • 977 Vues
Sherssery Anum Lundi 9 mai 2016
Étude de cas final
Tracy Latimer était une jeune adolescente de 12 ans qui souffrait d’une paralysie cérébrale grave. Celle-ci était quadraplégique et son état physique la rendait immobile. Elle avait les capacités mentales d’un bébé de quatre mois et ne pouvait communiquer qu’au moyen d’expression du vissage, de rires et de pleurs. Elle souffrait de manier quotidienne de cinq à six crise d’épilepsie par jour et souffrait énormément. Tracy dépendait entièrement des autres pour prendre soins d’elle. Les médecins voulaient effectuer une intervention chirurgicale supplémentaire, que les parents percevaient comme mutilation. Son père Robert Latimer décide alors de cessé la souffrance de sa fille en lui enlevant la vie. Cette dernière mourra d’intoxication par monoxyde de carbone. À la suite des évènements, M.Latimer est déclaré coupable de meurtre au deuxième degré et condamne à l’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans. Ici, Robert Latimer était confronté à deux dilemmes; soit il euthanasiait sa fille ou il gardait sa fille en vie et procéda aux interventions médicales comme recommandées par le corps médical. Nous verrons dans les prochaines lignes à l’aide de deux théories philosophique soit l’utilitarisme de Kant et l’éthique des vertus, de quelle façon monsieur Latimer aurait dû agir.
En premier lieu, la morale utilitariste perçoit la morale comme une recherche de bonheur du plus grand nombre. Les actes sont soumis à une évaluation qui ne regarde que les conséquences nettes des actions sur le bonheur global des personnes impliqués. Seul les conséquences de l’action, les résultats en termes de plaisir et de déplaisir sont pris en compte et jamais les raison qui ont motivé l’agent. Une bonne action peut varier selon les circonstances (ex : mentir sera mauvaise dans certains cas mais bonne dans d’autres). Ici, La morale utilitariste vise à maximiser le bonheur du plus grand nombre. La théorie de l’utilitarisme se baser sur ce que les «patients moraux» vont ressentir en terme de plaisir et de déplaisir. L’utilitarisme est vu comme un calcul de bonheur. Dans chaque dilemme, il y a toujours deux options chacune amenant des conséquences différentes en termes de bonheur ou malheur ressenti par les individus impliqués. Il faut calculer le bien et le mal de chacune des options à l’aide de 7 composantes soit; l’intensité (la force), la durée, la certitude (probabilité), la proximité Temporelle), l’étendue (nombre de personne touché), la fécondité et la pureté que procure ce plaisir pour ensuite faire la somme pour chacune d’entre elle et agir selon l’action qui causera la plus de bien ou le moins de mal.
Prenons le cas de Tracy. En terme de durée par exemple, en mettant fin à la vie de cette dernière, la souffrance qu’elle éprouve de manier quotidienne serait épargnée. Toutefois, en demeurant en vie, sa souffrance est douloureuse et interminable. De plus, si on utilisait la notion sur la certitude, l’état de la jeune adolescente ne s’améliora pas car elle demeurera tout de même quadraplégique, sa fonction cérébrale demeurera toujours celle d’un enfant de quatre mois et elle ne sera jamais capable de s’exprimer. Le calcul à faire dans ce cas est alors de voir lequel des deux options soit l’euthanasie ou l’opération chirurgicale procurera le plus de bonheur ou le moins de douleur. L’action moralement correcte à entreprendre selon la théorie utilitariste serait de procédé à l’euthanasie car les conséquences sont « meilleures ».
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