La liberté chez les anciens
Commentaire d'oeuvre : La liberté chez les anciens. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kyene • 2 Février 2015 • Commentaire d'oeuvre • 268 Mots (2 Pages) • 715 Vues
Liberté chez les Anciens
Pour Constant, la liberté au sens des Anciens « se composait de la participation active et constante au pouvoir collectif » et consistait à « exercer collectivement, mais directement, plusieurs parties de la souveraineté tout entière » et, sauf à Athènes, ils considéraient que cette vision de la liberté était compatible avec « l’assujettissement complet de l’individu à l’autorité de l’ensemble ». Ainsi, à cette époque et en dehors du cas particulier d'Athènes, le pouvoir avait droit sur tout et donc sur les mœurs de la société. L’auteur prend l’exemple de Terpandre qui, du temps de Sparte, a été condamné par les Éphores pour avoir ajouté une corde à sa lyre sans les prévenir; ou encore du principe de l’ostracisme à Athènes montrant que l’État réglemente tout. La liberté est donc contradictoire dans la Grèce antique, car la souveraineté dans les affaires publiques coexiste avec l’esclavagisme dans la sphère privée. « Comme citoyen, il décide de la paix et de la guerre; comme particulier, il est circonscrit observé, réprimé dans tous ses mouvements. » Benjamin Constant explique ainsi que les anciens n’avaient pas de notion de droits individuels, sauf à Athènes qui par ailleurs, nous dit Constant, « est [de tous les états anciens] celui qui a ressemblé le plus aux modernes » et qu'elle accordait « à ses citoyens infiniment plus de liberté individuelle que Rome et que Sparte ». Ce type de liberté s’explique par la petite taille des républiques de l’époque. La rivalité entre les cités fait que les États achètent leur sûreté au prix de la guerre.
Liberté chez les Modernes
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