L'effet naturel du commerce
Fiche de lecture : L'effet naturel du commerce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlenedollya • 10 Février 2015 • Fiche de lecture • 1 030 Mots (5 Pages) • 1 129 Vues
L’effet naturel du commerce est de porter la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d’acheter, l’autre à intérêt à vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. Mais, si l’esprit de commerce unit les nations, il n’unit pas de même les particuliers. Nous voyons que dans les pays où l’on n’est affecté que de l’esprit de commerce, on trafique de toutes les actions humaines, et de toutes les vertus morales : les plus petites choses, celles que l’humanité demande, s’y font ou s’y donnent pour de l’argent. L’esprit de commerce produit dans les hommes un certain sentiment de justice exacte, opposé d’un côté au brigandage, et de l’autre à ces vertus morales qui font qu’on ne discute pas toujours ses intérêts avec rigidité, et qu’on peut les négliger pour ceux des autres.Montesquieu, Esprit des Lois.
1ère partie
2ème partie
Questions :
1/ Dégagez les articulations du texte ainsi que son idée principale (thème et thèse de l’auteur)
2/ Expliquez : « Si l’esprit de commerce unit les nations ( international), il n’unit pas de même les Particuliers (interieurs) ».
3/ Le commerce favorise-t-il la paix ?
1/ L'idée principale de Montesquieu est de montrer que le commerce est sans doute une source de paix, elle unit les nations mais n’unit que par l’intérêt égoïste les individus.
Première partie :Montesquieu montre que le commerce est une source de paix. Dans le commerce les deux parties négocient et sont amenées à dépendre l’une de l’autre, ces deux parties s’unissent par le commerce.
Deuxième partie : Montesquieu oppose le mode d’union que réalise le commerce des nations avec celui que réalise le commerce des particulier. D'après lui dans certains pays le commerce est l’activité dominante. Dans ces pays, tout est échangé contre de l’argent, même les vertus morales qui devraient être désintéressées, y compris les choses élémentaires qui se donnent et ne s’échangent pas.Il nous explique que ce commerce est source de conflit et de violence et d’autre part à certaines vertus morales. On comprend donc que l’union que réalise le commerce est celle des égoïsmes et qu’elle a moins de valeur que l’union morale qui dépasse l’égoïsme : elle unit vraiment les particuliers et ne les sépare pas comme le commerce.
2/ « Si l'esprit de commerce unit les nations, il n'unit pas de mêmes les particuliers » : Montesquieu, nous explique que le commerce unit les nations car elles sont dépendantes les unes des autres et s'unissent afin de former le commerce car elles ont besoins les unes des autres pour repondrent a leurs besoins qui sont dans ce cas ci mutuels. Mais au niveau des particuliers, les effets du commerce sont plus ambigus dans leurs rapports sociaux car il tend à produire un type d'homme individualiste et une société à l'intérieur de laquelle tout tend à se "marchandiser", c'est-à-dire, à se transformer en une marchandise, soit quelque chose qui s'achète ou se vend. Il changerait toutes leurs humanités et leurs vertus morales.
3/ Les échanges constituent
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