Descartes Et L'existence D'un Dieu

Au cours de ses deux premières méditations, Descartes est très méthodique en ce qui concerne sa recherche qui mènera au cogito. En effet, il s’écarte de la religion, de la méthode dont l’Église utilisait auparavant afin de trouver quelque chose de véridique, d’indéniable qui appuie les sciences. Il remet en question les sens, la science naturelle, les mathématiques et il amène également l’hypothèse de l’existence du Malin Génie, qui use de sa ruse en implantant des évidences ainsi qu’en simulant des expériences. Cependant, Descartes en vient à la conclusion que le Malin Génie n’a pas le pouvoir de nous faire croire que nous n’existons pas, puisque chaque fois que nous réalisons que nous pensons, nous existons. Alors Descartes voit la nécessité, le besoin de surmonter l’obstacle du Malin Génie afin de reconstruire la science. Pour ôter cette croyance en la possibilité du Malin Génie, Descartes examine s’il y a un Dieu. S’il s’avère qu’il y en a un, Descartes va vérifier s’il est trompeur car sans la connaissance de ces deux vérités, il ne voit pas de quelle façon il ne peut jamais être certain d’aucune chose. Ceci étant dit, Descartes en découle des preuves sur l’existence d’un Dieu. La première preuve s’avère à être l’idée, le concept de Dieu. Selon Descartes, il la conçoit comme un être parfait, omniscient, bon, éternel, infini et omnipotent. Il s’appuie sur l’idée de causalité en expliquant que Dieu a mis en « nous » l’effet de sa propre personne. Donc l’être humain ne se trouve pas à être la source de l’idée de Dieu, c’est Dieu qui est la première cause, ce qui veut dire qu’il n’a pas été créé, n’a pas de début ni de fin. On est capable de concevoir l’idée de Dieu tout comme en parler mais on ne peut pas l’imaginer. La seconde preuve consiste à prouver l’existence de Dieu. Selon Descartes, si nous pouvons formuler l’idée de Dieu, c’est qu’elle est bien une entité qui correspond au plus haut point des perfections. Or, l’existence est une perfection. Donc Dieu existe par définition puisque s’il n’existait pas, il lui manquerait une perfection. Ce syllogisme de Dieu par Descartes est réfuté peu après par le philosophe Kant au 18e siècle en expliquant que l’existence n’est pas un attribut et qu’il est plutôt déjà prédiqué dans le sujet, qui est Dieu. Descartes conclut que Dieu n’est pas trompeur et que sans Dieu, il n’y a pas de science puisque la science peut seulement démontrer la fausseté des choses. Donc, Dieu se trouve à être la vérité qui appuie la science.

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