Analyse de la tragédie Andromaque de Jean Racine
Cours : Analyse de la tragédie Andromaque de Jean Racine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rachidou97 • 7 Décembre 2012 • Cours • 335 Mots (2 Pages) • 1 147 Vues
Andromaque
Bourgeois entiché de noblesse, M. Jourdain entend acquérir les manières des gens de qualité. Il décide de commander un nouvel habit plus de sa nouvelle condition et se lance dans l’apprentissage des armes, de la danse, de la musique et de la philosophie, autant de choses qui lui paraissent indispensables à sa condition de gentilhomme.
Il se pique également de courtiser Dorimène, amenée sous sont toit par son amant, un comte désargenté , qui entend bien profiter de la naïveté de sa dupe.
Sa femme et Nicole sa servante, se moquent, puis s’inquiètent de le voir ainsi toqué de belles manières, et tentent de le ramener à la réalité du prochain mariage de sa fille Lucile avec Cléonte. Mais ce dernier n’étant pas gentilhomme, M. Jourdain refuse obtinément cette union.
Covielle, le valet de Cléonte, imagine alors de déguiser le jeune homme en " Grand Turc " et de l’introduire dans la maison pour honorer M. Jourdain et lui offrir la distinction de " Mamamouchi ".
On ne sait ce qui se prépare : quelque chose comme un grand divertissement semblable à ceux qu'aime le roi, qui vient d'en commander un aux deux Jean-Baptiste, encore complices pour peu de temps. En fait, maître de musique, maître à danser, musiciens et danseurs sont là au service de M. Jourdain, bourgeois enrichi entiché de noblesse et de galanterie, dont ils sont prêts, par pur intérêt, à flatter les caprices tout en s'en moquant. Il fait une entrée spectaculaire, étalant avec une prétention ridicule son goût pour les beaux-arts et les belles manières, et son ignorance des unes comme des autres (acte I).
Survient un maître d'armes qui lui donne une leçon d'escrime puis un maître de philosophie qui l'éblouit en lui apprenant doctement ce que tout le monde sait : prononcer les voyelles et faire de la prose ; enfin un maître tailleur qui le revêt d'un habit somptueux et grotesque (acte II).
Sa servante Nicole ne peut s'empêcher de rire aux éclats en le voyant ainsi accoutré et sa propre femme lui
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