Sommes-nous libres de penser ou, encore, d'agir ?
Dissertation : Sommes-nous libres de penser ou, encore, d'agir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lolita Caserez • 19 Avril 2022 • Dissertation • 1 096 Mots (5 Pages) • 829 Vues
Sommes-nous libres de penser ou, encore, d'agir ?
Encore aujourd’hui, on entend parler de personnes qui se font injustement punies pour avoir dit ou fait quelque chose qui allait à l’encontre de l’idéologie que prône leur pays. La question est donc là, sommes-nous libres de penser ou, encore, d'agir ? Dans le texte qui suit, nous verrons en quoi consiste la réponse de Jean-Paul Sartre par rapport avec sa théorie existentialiste ainsi que celle de Burrhus Frederic Skinner par rapport avec sa théorie déterministe. Puis, je présenterais mon opinion par rapport à cette question.
On entend généralement par la liberté de pensée le droit de déverser toutes nos idéologies aux autres sans être critiqué. Quant à la liberté d’agir, elle est vue comme une absence de contrainte, c’est le droit d’agir en fonction de qui nous sommes. Plusieurs croient que toute personne est libre, car nous avons la faculté de raisonner sur nos décisions. Cependant, d’autres disent que l’être humain n’est pas libre, car il n’est pas maître de ses choix. Le problème avec la liberté est que si tout le monde pense ou agit comme il veut, il y aura un déséquilibre social. Il n’y aura plus de lois ni de limites sur nos droits. La question ici est donc, possédons-nous d’une liberté totale ?
Tout d’abord, Jean-Paul Sartre est un écrivain et philosophe français du 20e siècle, ses nombreux accomplissements lui valaient le mérite de tous et il se faisait comparer à Voltaire. Sartre appartient au courant de pensée existentialiste, ce courant a pour idée la liberté de l’homme à agir et penser par lui-même. Il croit que l’humain a la liberté de penser et d’agir en fonction de ses convictions. Relativement à la question de savoir si nous sommes libres de penser ou d’agir, Sartre sera enclin à répondre oui. En effet, Jean-Paul Sartre est convaincu que l’homme est un être libre des choix. Il explique que comme l’humain n’est soumis à aucune règle, il est libre de créer et de choisir par lui-même et a la capacité de se déterminer. Sartre ajoute que ce que disent ou font les autres n’a pas d’effet sur nous parce que nous sommes les seuls à pouvoir décider de notre sort. Selon Jean-Paul Sartre, L’existentialisme est un humanisme (1945) : « […] l’homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie. » (p.9) En résumé, Sartre serait pour le fait que la liberté de l’homme vient de lui-même.
Ensuite, Burrhus Frederic Skinner aussi connu sous le nom de B.F Skinner est un psychologue, auteur et philosophe né en Pennsylvanie aux États-Unis. Skinner est le fondateur du behaviorisme, il est attaché au courant déterminisme et fut inspiré par les travaux d’Ivan Pavlov. B.F Skinner croit qu’il n’y a pas de liberté, pour lui l’homme est construit par la société. Relativement à la question de savoir si nous sommes libres de penser ou d’agir, Skinner sera enclin à répondre non. En effet, selon lui, l’homme est un être malléable et celui-ci est défini à partir des rapports qu’il entretient avec son environnement. Il explique que l’adaptation qu’une personne a envers un environnement détermine son comportement, qui à son tour va déterminer la façon dont la personne va agir et penser. Selon B. F. Skinner, Par-delà la liberté et la dignité (1972) : « Le sens de la relation est inversé : l’individu n’agit pas sur le monde, c’est le monde qui agit sur lui » (ligne 13). En résumé, Skinner serait pour le fait que l’homme est sans liberté et n’est pas responsable de ses pensées et de ses actes, car c’est son environnement qui dicte ses actions.
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