Sommes-nous libre de penser ?
Dissertation : Sommes-nous libre de penser ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Audrey Kaneswaran • 30 Novembre 2017 • Dissertation • 784 Mots (4 Pages) • 1 507 Vues
Sommes-nous libre de désirer ?
Ne sommes-nous pas en droit de croire que nos désirs sont simplement issus de nos envies ? Que nous sommes maîtres de tous nos désirs, que nous les contrôlons ? En effet, le désir est comme une envie, un souhait. Or, nos envies ne viennent-elles pas de nous-même ? De notre conscience ?
Ainsi, le désir serait propre à notre liberté. Cependant, n’est-il pas vrai que ces désirs sont parfois dictés par la société ? Effectivement, la société de consommation qui est aujourd’hui très présente dans notre vie ne créer-t-elle pas des envies ?
Ainsi avons-nous un libre-arbitre concernant nos désirs ? Pouvons-nous n’avoir aucune influence ? Ou, au contraire, sont-ils déterminés par quelque chose dont nous ne sommes pas conscients ?
En clair, sommes-nous libre de désirer ?
Nous verrons que désirer est d’abord déterminer par les autres que l’on souhaite imiter. Cependant, il est vrai que nous sommes libres d’accomplir ou non nos désirs. Nous devrons alors examiner la possibilité que nous pouvons contrôler nos désirs. Nous constaterons enfin que chacun d’entre nous est esclave de nos désirs.
Désirer c’est vouloir. Chaque personne a des désirs qui se déterminent au cours de sa vie. Quelques-uns de ces désirs sont souvent désignés par un élément extérieur. C’est pourquoi nous perdons notre libre-arbitre dans nos désirs. Bien que l’on puisse croire qu’il vienne de notre propre volonté, c’est bien un facteur autre que nous-même qui le créer sauf que nous n’en sommes pas conscient. Ainsi, la personne n’est pas maître de ses désirs, il n’est pas issu de sa propre volonté. Comme dirait René Girard, le désir est mimétique, c’est-à-dire imitation. En effet, chacun de nos désirs seraient dictés par notre rival puisque ce dernier nous fait ressentir de la jalousie. Nous souhaitons être ce que lui est parce que le « rival est le modèle du sujet ». C’est ce rival qui va créer nos désirs. La personne va vouloir quelque chose parce que l’autre le possède : on lui dit quoi désirer puisque « le sujet désir l’objet parce que le riva lui-même le désir ». Le sujet n’est alors qu’imitation du rival.
Par ailleurs, nous vivons aujourd’hui dans une société de consommation qui ne les laisse pas beaucoup de plus à l’originalité. Les gens, aujourd’hui, se ressemblent presque tous. Les publicités et tous les autres moyens divers pour nous faire découvrir de nouveaux objets nous poussent et surtout nous dicte quoi désirer. Tout le monde souhaite être à la mode, avoir le dernier objet connecté … afin d’être au goût du jour. Ce n’est donc pas un désir qui nous est propre mais plutôt un désir issu de la consommation et de la mode. Jean Baudrillard nous dit que nous ne pouvons échapper à la consommation au risque de culpabiliser. Tous les éléments sont mis en jeu pour nous y convertir.
Il semblerait que nous n’ayons pas de liberté dans nos désirs. Cependant, ne pouvons-nous pas quand même avoir une certaine influence sur nos désirs ? Egalement, les désirs peuvent être, pour nous, une manière de nous façonner. Or, ne sommes-nous pas libre de nous construire ?
Il est vrai que certains de nos désirs peuvent paraître surréalistes. C’est pour cela que nous sommes libres de les accomplir ou non même s’ils ne sont pas décider par nous. En effet, grâce à notre conscience qui nous raisonne et régule nos pulsions en nous disant ce qui est bien ou mal, nous sommes dans la possibilité de refuser de réaliser un de nos désirs. Par exemple, je désire vouloir acheter une nouvelle voiture mais je décide de ne pas le faire parce que j’en ai déjà une.
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