Philodm texte de Hume
Commentaire de texte : Philodm texte de Hume. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Augustin d'Hotelans • 31 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 785 Mots (4 Pages) • 1 686 Vues
DM de Philosophie
« Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable » par cette citation Boileau exprime sa vision du beau reposant sur la raison. C’est la logique des français notamment dans leurs jardins (Versailles) où tout est basé sur des axes de symétrie et de la géométrie. Cependant, selon David Hume, philosophe écossais du XVIIIème siècle, ce qui est agréable au sens est beau, le corps décide de la beauté d’un être ou d’un objet. Dans son essai, De la Norme du goût, David Hume met en avant l’idée que chaque être perçoit la beauté différemment. Ainsi ce que je peux trouver beau est totalement subjectif. L’auteur répond donc à la question suivante : comment l’individu est-il amené à juger esthétiquement un objet ? Il livre ensuite sa réponse en affirmant qu’un individu doit être en accord avec ses propres sentiments et qu’il ne doit en aucun cas regarder ceux des autres car ils sont différents. Il n’existe donc pas de norme universelle en matière de jugement du beau. Dans une première partie, l’auteur évoque les opinions en disant qu’une seule est vraie et qu’il est possible de la déterminer. Dans une deuxième partie, l’auteur montre au contraire que pour la beauté il n’existe pas de jugement unique. Dans une troisième partie, l’auteur explique que tout sentiment différent envers un objet est juste. Enfin, on pourra remettre en cause la thèse de Hume en montrant que le jugement esthétique peut avoir d’autres origines.
Tout d’abord, David Hume décide d’aborder la question du jugement esthétique en redéfinissant les termes « opinions » et « sentiments ». Ainsi, pour un objet il existe une multiplicité d’opinions différentes, c’est-à-dire différentes manières de penser et même si ce n’est pas toujours simple, parmi la diversité d’opinions il en existe une seule susceptible d’être vraie. En effet, pour une opinion toute personne est capable de savoir s’il a raison ou tort en évoquant son jugement. L’auteur instaure alors une exception marquée par l’utilisation de « Au contraire ». Il explique ainsi que le jugement que l’on porte sur un objet afin de qualifier s’il est beau ou non relève plutôt des sentiments et non de la raison. En évoquant le terme « conformité », le philosophe écossais met en avant la nécessité de la présence de l’« objet » pour que le sentiment puisse exister. C’est-à-dire que si l’objet n’existe pas, « le sentiment n’aurait jamais pu, selon toute possibilité, exister ». En effet, en considérant la pensée empiriste de Hume, on sait que l’origine de tout sentiment est principalement liée à l’expérience de chaque homme. On peut donc en déduire que lorsqu’un individu verra un objet, les sentiments qu’il ressentira seront strictement personnels, c’est pourquoi tous les sentiments sont « justes ». En écrivant que « aucun sentiment ne représente ce qui est réellement dans l’objet », l’auteur tente de montrer que tous les sentiments sont acceptables. En effet, qu’un individu ressente une joie immense ou de la tristesse, les sentiments sont légitimes. C’est pourquoi l’auteur oppose cela aux « opinions », c’est-à-dire au jugement de connaissance car c’est sur le seul jugement esthétique que va être fondé le jugement que l’on va porter sur un objet. Il n’existe pas de règle absolue quant au jugement esthétique à porter sur un objet. Ainsi Hume expose selon lui sa réponse à l’origine du goût.
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