Peut-on être libre quand on n'a pas le choix ?

MALIK

Imran

TS3

SUJET 1 : Peut-on être libre quand on n'a pas le choix ?

        Être libre, c'est d'abord faire ce que l'on veux sans contraintes, mais c'est également avoir le choix entre différents opinions ou alternatives. Le sujet présuppose que l'Homme à la capacité de faire des choix. Pour qu'un choix soit possible, il faut d'abord que plusieurs chemins s'offre à nous. Si le cours des choses est déjà préalablement inscrit à l'avance sans pouvoir le modifier alors il n'y a pas de choix et pas non plus de liberté . Pour être libre, il faut que tout n'arrive pas de façon nécessaire mais qu'il y ait différents chemin possible. D'un côté il semblerait que la fait de ne pas pouvoir choisir n'empêche pas le fait d'être libre parce que nous possédons des libertés sans même avoir le choix mais en même temps il semblerait que le fait de pouvoir choisir soit la condition minimal pour se prétendre libre mais quand même temps ces choix ne serait le résultat de notre volonté. Premièrement, nous verrons que le fait de ne pas avoir le choix ne contredit pas l'existence de liberté, puis et nous verrons que la faculté de choix est la condition minimale nécessaire de l'exercice de liberté et nous finirons par montrer que les choix que nous faisons serait en réalité qu'une illusion.

        L'absence de choix ne semble pas contredire le fait d'être libre parce que certaines liberté persistent d'exister même quand nous n'avons pas le choix.

        Le fait de ne pas avoir le choix au seins d'une société ne contredit pas totalement le fait d'être libre. En effet certaines liberté nous sont propre à nous même et ne peuvent nous être enlevé même si nous n'avons pas le choix, notamment la liberté de pensée, quand un Homme n'a pas le choix entre différentes possibilités et est contraint de vivre de tel ou tel manière, celui-ci ne possédera peut-être pas de liberté d'action, qui lui auront été enlevé par le fait qu'il n'est pas pu choisir, mais ce dernier possédera toujours sa liberté de pensée. Celle-ci permettra à l'Homme de penser comme bon lui semble, l'obstacle sera donc lui même (contrôle de ses désirs …) et non l'absence de choix. Ainsi, l'absence de choix ne semble pas contredire le fait d'être libre.

        L'absence de choix n'est pas forcément contradictoire avec l'existence de liberté. En effet, il est tout à fait possible de ne pas avoir le choix mais tout de même se faire reconnaître une certaine liberté que chaque Homme vivant en société peux prétendre. Par exemple, un Homme vivant en société sera soumit à un certains nombre de lois aux qu'elles il n'aura pas le choix d'accepter ou de refuser, néanmoins, même si celui-ci n'a pas d'autre choix que de respecter ces lois, ce dernier se verra accorder grâce à ces lois un certains nombre de liberté. Par conséquent, le fait que les Hommes n'ait pas d'autre choix que de respecter les lois, ces Hommes se verrons accorder des libertés qui profiterons à tout le monde. Ainsi nous avons vu que lorsque nous n'avons pas le choix, il est tout de même possible de pouvoir être libre et de se faire reconnaître différentes libertés mais nous verrons que le choix semble être tout de même la condition minimale à l’existence de notre liberté.

        Le choix semble être la condition minimale à l'existence de notre liberté parce que les choix que nous faisons est le résultat de nos désirs les plus profond.

        Le fait de pouvoir choisir entre différents issus montre la présence de capacité chez les Hommes à choisir, le libre-arbitre, celui-ci permet aux Hommes de pouvoir faire un choix suivant sa propre volonté et ses désirs sans se laisser entraîner par les influences et les circonstances. En effet une personne ayant la capacité de faire des choix pourra se considérer comme un être autonome et donc un être libre. Par exemple, le philosophe Buridan du Moyen-Age va illustrer cela en prenant l'exemple d'un âne, on imagine que ce dernier est autant affamé que assoiffé et que l'on place a égal distance de l'eau et de la nourriture, celui-ci mourra car il n'a pas réussi à faire un choix par lui même, ce dernier n'est donc pas autonome et par conséquent il n'est pas libre. Ainsi un Homme, à contrario, possédant de cette capacité à choisir et donc d'un libre-arbitre pourra se considérer comme un être libre, par conséquent, si nous lui enlevons cette capacité de choisir à cet Homme celui-ci ne sera donc plus libre par l'absence de capacité lui permettant de faire un choix et d'être autonome . Ainsi, le choix semble être fondamentale quand à l'existence de la liberté.

        De plus, le fait que l'on ressens en nous une puissance de vouloir qui permet d'accepter ou de refuser, de dire oui ou non, jusque dans le sacrifice de sa vie, montre bien que le choix est le fondement de la liberté. En effet, cette liberté absolue est le fondement politique de la démocratie, le choix que nous faisons exprime ce que nous voulons réellement. Le philosophe Sartre au XXème siècle va d'ailleurs illustrer cela avec l'exemple de la France sous l'occupation Allemande : « Nous n'avons jamais été aussi libre que sous l'occupation Allemande », malgré l’oppression, les Français étaient soumit à un choix : d'accepter de collaborer ou celui de résister. Ainsi le fait de pouvoir choisir entre différentes possibilités montre l'importance du choix dans l'existence de liberté, les Français pouvaient exprimer leur désirs de liberté ou non par l’intermédiaire du choix. Ainsi, le fait de pouvoir choisir semble être le fondement la liberté et être indispensable à notre liberté, cependant, les choix que nous faisons serait en réalité que la conséquence de forces extérieures à nous même et donc seraient une illusion.

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