Les conceptions philosophiques de l’Homme concernent les pensées, les visions qui ont défini l’être humain
Commentaire de texte : Les conceptions philosophiques de l’Homme concernent les pensées, les visions qui ont défini l’être humain. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hehedhezfylakg • 11 Novembre 2014 • Commentaire de texte • 1 172 Mots (5 Pages) • 922 Vues
Les conceptions philosophiques de l’Homme concernent les pensées, les visions qui ont défini l’être humain.
Elles comportent des enjeux importants puisqu’elles situent l’être humain parmi la nature et les animaux, elles expliquent ses origines, son sens, le but de son existence. Nous allons montrer grâce au corpus des textes étudiés, quelles conceptions de l’homme et de la société se dégagent et quels obstacles à son épanouissement sont à surmonter par les écrivains ? Pour cela, dans une première partie nous allons dénoncer la société, la religion et le roi, puis dans une deuxième partie nous évoquerons la cruauté et l’inhumanité de l’homme, ensuite, dans une dernière partie nous soulignerons les obstacles à l’épanouissement de ces conceptions.
Dans la société, le roi a toujours symbolisé le pouvoir et la domination. Il se faisait respecté par tout le monde et tout le peuple était sous ses pieds. Cependant, il existe plusieurs philosophes qui ont critiqué la société et le pouvoir de ce dernier. En effet, La Bruyère a beaucoup observé les seigneurs du 17ème siècle. Il a été témoin de cette « comédie humaine ». Ces observations vont aider à l’écriture des Les Caractères publiés en 1688. Les Caractères sont la revanche du talent et de l’intelligence sur la naissance et la fortune. Au fur et à mesure que les éditions apparaissent, on publie les clefs révélant le nom des modèles des caractères. Louis XIV devient ainsi la risée du public. Dans cet ouvrage, La Bruyère critique les idées sociales et politiques, les mœurs, et fait une critique littéraire. En effet, dans le texte Un observateur à la cour use d'un personnage fictif qui n'appartient pas au pays dont on fait la description, la France. Le narrateur semblerait appartenir à une tribu indienne ; La Bruyère se cache derrière son personnage fictif pour échapper à une attaque. Le style adopté par le personnage est assez évolué ; il est distant avec les gens. Dans ce texte il décrit un moment particulier de la vie de la cour : la messe. Les gens qui vivent dans la débauche et l'excès vont, dans la même journée, assister à une cérémonie sainte et religieuse ; il y a de l'ironie sur cette apparence de piété. Le cérémonial a un aspect théâtral avec la position symbolique du roi, regardé par tous. Le roi avait pouvoir d'essence divine ; l'observateur qui écrit la remarque est choqué. Nous pouvons donc clairement voir que les courtisans du Roi suivent la religion juste pour plaire à dieux et que tout ce qui se passe dans cette société est fait pour ravir et satisfaire le Roi.
De plus Montesquieu, philosophe français et hommes de lettres incontournables du Siècle des lumières écrit « Les lettres persanes » en 1721. L’œuvre est d’abord publiée dans l’anonymat à Amsterdam et ce, à cause du contenu risqué du texte. C’est un roman épistolaire constitué de lettres écrites par Uzbek et Rica, deux Persans en visite en Europe, où les ils relatent à un Perse resté au pays leurs découvertes du monde européen. Leurs lettres font la satire cette société des côtés social, politique, religieux et moral.
La lettre 29 traite des problèmes religieux, où les Persans – étant à la base musulmans – parlent de l’église et de son intolérance envers les hérétiques et autres non catholiques. Cette dénonciation de l’Eglise structure le texte, puisque l‘on part de la plus haute autorité pour descendre ensuite la hiérarchie (pape, évêques, théologiens, inquisiteurs) : cette présentation suggère :
que le mal vient du pape. La lettre rassemble tous les griefs de Montesquieu à l'égard de l'Église : pouvoir temporel du Pape ; corruption et laxisme des évêques ; querelles
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