Répondez à la question suivante en appliquant les concepts philosophiques de Sigmund Freud et Jean-Paul Sartre : Sommes-nous toujours responsables de nos actes ?

Le 20e siècle a été une période très mouvementé beaucoup de grands évènements sont arrivés pendant ses années, comme la première et la Deuxième Guerre mondiale. Durant cette période, l'humain a perdu toute sa valeur. Les philosophes de cette époque, dont Jean-Paul Sartre avait comme objectif de redonner à l'être humain sa pleine valeur en le définissant d'abord et avant tout comme sujet et non comme objet. Les crimes contre l'humanité durant cette période de guerre ont laissé la question suivante aux philosophes du 20e siècle : sommes-nous responsables de nos actes? Pour répondre à cette question, je vais mettre en contexte certains éléments philosophiques de Jean Paul Sartre et de Sigmund Freud ainsi que la caractérisation de leurs principes puis je vais comparer leurs conceptions philosophiques afin de prendre ma propre position face à la question principal.

Tout d'abord, rappelons-nous que Sartre et Freud viennent de deux époques différentes. À la fin du 19e siècle, Freud révolutionna la conception que l'on se faisait de l'être humain en affirmant que l'être humain était animé par des pulsions qui venaient de l'inconscient. À cette période où vécut Freud, la médecine ne s'attarde qu'aux maladies trouvant une explication concrète et observable ce qui laissa de la place pour les autres pathologies inexplicables. Selon Freud l'humain n'est pas toujours responsable de ses actes, car l'homme est composé de pulsions innées et de désirs refoulés qui peuvent surgir à n'importe qu'elle moment, parfois elles ne sont pas contrôlable. Selon Freud ce n'est pas l'humain qui est responsable de ses actes, c'est le subconscient ou sont renfermées toutes les pulsions. Sartre quant à lui est un philosophe du 20e siècle, il a vécu dans une époque sociale et culturelle qui a suscité chez lui une prise de conscience et une démarche intellectuelle importante. Toutes les époques précédentes et qui ne se sont pas concrétisées laissent des sentiments amers et beaucoup de désenchantement face à certains idéaux. Selon Sartre, l'homme est entièrement libre donc entièrement responsable de ses actes et du sens qu'il donne à son existence. L'idée d'une vie déterminée par un destin tracé à l'avance représente pour Sartre une image de l'être humain qu'il rejette radicalement. Sartre décrit l'homme comme un projet, il lui appartient donc de construire et de définir sa propre existence par les choix qu'il fait.

Contrairement à Sartre qui définit l'être humain comme étant condamné à la liberté, Freud ne peut faire abstraction de certains facteurs qui atténuent le plein usage de notre liberté. Les expériences cliniques de Freud lui ont révélé l'existence de deux pulsions fondamentales qui affectent nos actions : Éros dont le but est de conserver l'unité de l'être vivant et Thanatos, la pulsion de mort qui cherche à détruire cette même unité. Dans un contexte comme la guerre, c'est Thanatos qui prend le contrôle et non la conscience de l'être humain. À l'opposé de Sartre, pour qui rien d'extérieur à l'action humaine ne peut justifier la non-responsabilité des gestes commis puisque l'être humain agit en toute conscience. En ce qui me concerne, je suis

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