La santé dans un régime politique
Commentaire de texte : La santé dans un régime politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 6 Mai 2014 • Commentaire de texte • 2 377 Mots (10 Pages) • 641 Vues
Considérer la santé dans un schéma politique : le 1er moment à la fin du 18ème avec l’hygiénisme avec la professionnalisation de la médecine.
2ème moment : période de la construction du système santé, pb public
Les systèmes de santé se sont élaborés grâce à 2 orientations idéologiques :
Notion idéologie (notion de Karl Marx) : doctrine qui se considère comme autonome mais qui est condition du fruit de matériel existant
• Philosophie des Lumières, avec Kant
o Elle fonde l’état de droit (le politique) sur la liberté et l’égalité des citoyens
• La pensée libérale, Adam Smith (philosophe et économiste)
o Fonde le « je » social sur le « je » économique avec exaltation de la compétitivité
Ces courants accompagnent les sociétés sur l’individualisme. Individualisme résulte d’un fait social, et se caractérise par le fait que les membres d’une société conçoivent leur existence de façon indépendante et non plus avec la place occupée dans la communauté : définition de Tacquiville.
L’individualisme nait avec la démocratie dans une société hiérarchisée où chaque membre se pense comme individuel.
La philo des lumières :
Fonde de façon rationnelle le respect moral de la personne et l’idée de droit de l’homme
Le libéralisme :
Jette les bases d’une théorie économique qui vise la productivité et en faisant l’éloge de la concurrence, de la compétitivité engendrées par la libre entreprise.
Utilitarisme : chaque individu vise sa propre utilité, alors la somme des intérêts individuels vise à l’intérêt public
→ Plan totalement différent ces 2 idéologies vont participer à la rationalisation de la vie sociale : Max Weber désigne comme ce mouvement qui accompagne la naissance de la modernité.
Rationalisation de la vie sociale : le fait qu’on vise la maitrise des choses par la recours massif à la technique → soit l’organisation de la société à partir de l’idée de maitrise des choses par la technique
Entre ces 2 pôles : oscillation du système de soin, dans un horizon démocratique et capitalisme. La prépondérance de l’une ou de l’autre va orienter selon les pays, les modalités de construction des systèmes de soin. Cela oriente les modalités de prises en charge, des moyens, des structures et du rapport entre soigné/ soignant et société.
Exemple :
• La Suède, le Danemark, la Norvège, la santé est perçue comme une affaire publique, comme étant du par la société, comme l’objet d’un droit. Soin est gratuit avec un gros travail de santé publique et sanitaire
o On compte sur la responsabilité des citoyens (arrêt de travail pris par le patient et non le médecin)
o Premier pays pour l’internement des personnes souffrant du SIDA (Suède)
o Financement par l’impôt
• La politique aux USA : purement libéralisme càd que l’état intervient peu juste pour fixer les conditions d’exercice de la médecine (point de vue juridique) + on finance une certaine catégorie de personne + subvention ponctuelle de la recherche.
o Inscription massive de la santé dans système de conso
o Forte juridisation des actes médicaux
• La France, comme l’Allemagne se situent à mi chemin entre ces 2 catégories
o Exercice profession est partiellement fondé sur principes libéraux
o Financement est collectivisé depuis al création de la sécu social en 1945 reposant sur le contrat
o Une garantie par une catégorie intermédiaire par assurance maladie
Le 3ème moment essentiel : Reconnaissance de la santé comme objet de droit en 1946.
Elle repose sur l’idée que tous les citoyens étant égaux, il appartient à l’état de garantir la santé à tout individu.
Dès lors, la préservation de la santé ne relève pas seulement de la médecine mais aussi amélioration des conditions de vie des citoyens (niv de vie + accès au soin) ; qualité environnement.
Dire que la santé constitue une finalité politique, c’est dire qu’elle s’inscrit dans la vie de la cité et l’activité de médicale qui est en interaction avec d’autres activités pour préserver la santé.
Dire que la santé est une finalité politique c’est considérer que la santé est de nature particulière, bien de consommation, elle ne peut être soumise seulement au loi du marché.
L’inégalité devant la santé demeure un problème et n’est pas seulement lié à l’accès au soin. Témoignage de l’inégalité professionnelle concernant la qualité de vie, ex : la tuberculose a fait un millier de morts en 1990 → témoignage des facteurs de risques des extrêmes précarités → tuberculose = maladie sociale (parce qu’elle est engendrée par les conditions de vie). Tuberculose = indicateur d’un phénomène marginal d’une certaine partie de la pop. Son dvlp rapide dans les pays les plus démunis, corrélation qui existe entre état de santé et niv de vie.
Introduction du fait que les moyens à mettre en œuvre en vu de favoriser la santé publique ne sont pas seulement des moyens médicaux mais aussi tout ce qui conditionne le niv de vie.
L’OMS s’inscrit pas seulement médicale mais dans une perspective globale où dvlp éco, politique et sanitaire sont en lien directe
Priorités différentes en fonction des pays mais question n’est pas seulement éco : question à la fois en terme éco et en terme culturel étant donné les échecs dans la mise en œuvre d’éléments couteux et inadaptés donc totalement inefficaces.
1er objectif pour améliorer la santé est moins médical que sanitaire : moyens simples (prévention)
Objectif posé par OMS en 1978 à Alma Ata : la santé pour tous en l’an 2000.
Ce projet faisait un constat des premières tentatives de mesure de santé publique. Il indique qu’il faut opérer une transition
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