L'identité sociale de l’individu
Analyse sectorielle : L'identité sociale de l’individu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dshmarie • 4 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 196 Mots (5 Pages) • 871 Vues
I/Identité sociale de l’individu :
Quelle est ma place dans le monde, dans la société ? C’est une question primordiale à l’adolescence et tout au long de notre vie. Premièrement on peut dire que notre conduite dépend de notre identité, et notre identité découle de la position que l’on occupe dans la société. On va donc utiliser les groupes auxquels on appartient pour s’identifier.
On observe 2 aspects dans cette identification :
Premièrement l’aspect social : on va avoir des réponses qui vont considérer des catégories sociales en lien avec un rôle/statut. C’est l’étiquette sociale, 4 points dans celle –ci :
• Les réponses qui concernent l’appartenance à des catégories sociales acquises dès la naissance (homme/femme ; nationalité, origine…)
• Les réponses qui concernent l’appartenance à des catégories acquises durant notre vie (diplôme, métier, situation sociale, rôles familiaux…)
• Conviction idéologiques/ abstraites : utopiste…
• Intérêt et activités sportives/intellectuelles…
L’autre aspect de l’identification correspond à des réponses plus subjectives/personnelles comme par exemple : les traits de caractère, les valeurs morales, les compétences individuelles.
On a besoin d'appartenir à des groupes, de partager des idées et des émotions car les individus ont besoin d'une reconnaissance sociale, sinon il y aura un risque d'exclusion. Un groupe peut-être une contrainte où l'individu peut voir son sentiment de liberté disparaître, il peut échapper au groupe et il y alors le risque de rejet, de conflits et une augmentation de l'influence d'autres personnes. Donc la solution serait l'indifférence. On va agir et penser en fonction de notre groupe.
Lorsque l’on répond à la question qui suis-je on ne se définit exclusivement par l’appartenance à des groupes. Même pour des questions plus subjectives on se définit par exemple comme appartenant au groupe de ceux qui sont nuls en maths. On peut aussi répondre par des exclusions : « je n’appartient pas au groupe des gens qui aiment les animaux » par exemple.
On voit ainsi que les groupes nous définissent. On a besoin de ceux-ci pour partager avec les autres (émotions/ connaissances…). Cependant on ne cherche pas toujours à rejoindre les groupes. Il y a ambivalence entre la recherche et la fuite envers les groupes cela vient des aspects positifs et négatifs des groupes.
Aspect positif :
• Les groupes nous permettent de construire notre identité.
• Les groupes sont des lieux de partage.
• Les groupes sont des lieux de socialisation.
• Les groupes sont des lieux de réconfort.
• Ce sont aussi des moyens de changement.
Aspect négatif :
• Les groupes peuvent être aliénant.
• Ils peuvent présenter représenter des zones d’exclusions.
• Cela peut aussi bloquer le changement : la normalisation des groupes.
Exemples de groupes :
la foule (concert …) : rassemblement ponctuel
les réseaux (d'amis, sociaux...)
les catégories sociales : elles vont dépendre de la représentation qu'on se fait de la société.
On n’est jamais vraiment libre de l’influence des groupes même si on rejette les groupes, on doit tout faire pour ne pas y adhérer donc on agit en fonction des groupes. D’un autre côté on influence toujours les groupes auxquels ont appartient. Ex : on observe quelqu’un de notre groupe qui discute, sans rien, dire celui-ci s’en rend compte et est perturbé.
L'intégration par les groupes :
La personnalisation est le processus par lequel on devient une personne comme les autres, sans être les autres. A la naissance, cela est instinctif de ressembler à la cellule familiale. Le bébé apprend par imitation, s'approprie les normes et les valeurs. Il va observer la répartition des rôles, le fonctionnement des activités collectives. Une empreinte va se construire dès l'enfance et au moment de l'adolescence,
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