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Explication de texte Bertrand Russell, valeurs de la philosophie

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Par   •  31 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  4 836 Mots (20 Pages)  •  1 453 Vues

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Devoir maison de philosophie, explication de texte : Problèmes de philosophie ,Bertrand Russell

        Bertrand Russell, disait lui-même : “Ce que les hommes veulent en fait, ce n’est pas la connaissance, c’est la certitude.” Il est vrai que nombreuses sont les personnes de ce monde qui jugent, par la science ou par leur quotidien que la philosophie n’est qu’un ensemble d’interrogations qui restent sans réponses. Certains pensent même que la connaissance est impossible. Les hommes ne cherchent ainsi pas à connaitre la vérité mais plutôt à éviter de douter. Dans ce texte, le mathématicien et philosophe Russell, partisan de l’atomisme logique, qui prétend que l’univers est rempli d’atomes logiques qui forment la connaissance, s’est donc posé la question de savoir qu’elle était la véritable valeur de la philosophie. De ce fait, nous nous demanderont quelles sont les vertus de la philosophie et quelle en est sa valeur fondamentale ? Le texte permet aux hommes et aux adhérents de leur propre croyance et de la science de penser par eux-mêmes et différemment, par la voie que montre la philosophie et par les valeurs qu’elle enseigne. Le texte suit un plan logique, dans un premier temps, l’auteur énonce sa thèse sur l’incertitude de la philosophie et décrit l’homme qui ne fait pas de philosophie, des lignes 1 à 9 et enfin des lignes 10 à 17, il montre ce que donne la philosophie et la vision qu’elle nous apporte.

Tout d’abord, rappelons que le terme philosophie vient du grec Philein et Sophia qui veulent littéralement dire l’amour de la sagesse ou bien la recherche de cette sagesse. Chaque enseignant de cette doctrine, les philosophes, ne se considèrent donc pas comme des sages. La philosophie est censée être un ensemble de question que l’homme peut se poser sur lui-même. Cela réside également dans un examen des réponses que l’on peut lui apporter, l’humain, par la philosophie doit avoir une vision plus générale du monde. Dès la première phrase de ce texte, on voit bien que Bertrand Russell énonce sa thèse à partir de l’opinion commune. Il est impossible pour lui de pouvoir dire que la philosophie apporte des réponses concrètent aux questions posées : « un ensemble bien défini de réponses à ces questions ». Les questions fondamentales sur la nature de l’univers, le sens de la vie, le bien et le mal, la matière, la liberté,… sont traitées, étudiées. Les philosophes joignent leurs connaissances et leur vision, ils permettent aux gens de se poser des questions et de douter mais jamais, de réponses exactes sont mises en lumière. La thèse de l’auteur réside donc dans le fait que l’on ne fait pas de philosophie pour absolument répondre aux questions qu’elle pose. A l’inverse de la science qui donne des résultats concrets et positifs, la philosophie ne construit pas de savoirs positifs. A la seconde ligne, l’auteur répète le terme de « valeur de la philosophie » mais qu’est-ce qu’exactement une valeur ? Une valeur est quelque chose qui est posé comme vrai, beau ou bien selon un point de vue personnel ou selon les critères d’une société. C’est communément ce que l’on doit atteindre. Ici, la valeur donne aux choses une estimation positive ou négative. La philosophie permet l’étude de l’essence de la valeur. Cette deuxième phrase de l’auteur commence par « Une fois encore » cela nous montre que Bertrand Russell appuie sa thèse et la renforce avec une autre pensée qui complète la première. Les deux premières phrases du texte sont liées. Dans l’une il dit que la philosophie ne peut être un ensemble de réponses à des questions tandis que l’autre affirme qu’elle ne peut être « un corps de connaissances déterminées ». La connaissance est un état de la personne qui sait quelque chose. Les connaissances peuvent être des choses tenues pour vraies par un individu ou une société. Il y a trois différentes connaissances que l’on peut distinguer. En premier lieu, la connaissance propositionnelle, quand on sait qu’une proposition est vraie. Ensuite, le savoir-faire, qui est une action que l’on sait faire et que l’on peut enseigner à d’autres personnes après. Et enfin, la connaissance objectuelle, c’est-à-dire connaître quelque chose de particulier ou quelqu’un. C’est la connaissance propositionnelle qui pose le plus de questions aux philosophes et notamment celles qui sont déterminées pour Bertrand Russell par exemple. La philosophie et sa valeur cherche donc non pas à énumérer des connaissances déterminées comme le fait une nouvelle fois la science mais plutôt à savoir comment sommes-nous arrivés à ces connaissances, quelles sont les justifications de cette connaissance ou encore de savoir si une connaissance n’est pas vraie seulement par accident ou par croyance subjective et influencée. La fin de la thèse de Bertrand Russell et la partie la plus importante arrive dans la phrase qui suit lorsqu’il écrit : « En fait, c’est dans son incertitude même que réside largement la valeur de la philosophie ». Ainsi, la philosophie est de toute évidence incertaine mais c’est la son importance et sa grande valeur. L’incertitude est primordiale et c’est l’une des choses sans laquelle la philosophie ne peut fonctionner selon Russell. Pour lui, la philosophie est une chose faite d’un ensemble de questions, de réflexion et de recherches dans l’espoir d’obtenir un éclaircissement. Comme l’étymologie nous l’a rappelé, la philosophie est la recherche de la sagesse, si nous supprimons cette incertitude, nous retirons tout sens à la pratique de cette discipline. L’auteur accentue ce principe avec « réside largement ». De notre propre avis, on peut supposer que si l’on enlève cette incertitude, la philosophie semblera se rapprocher d’une science exacte. La problématique est ce qui pose la réflexion en philosophie, les questions qu’elles posent n’ont donc pas de réponses et restent ouvertes. Lorsqu’une connaissance est déterminée, qu’une question obtient une réponse ou que l’incertitude n’est plus. Cela devient une science. Dans ces trois premières phrases, c’est ce que l’auteur cherche à nous dire, c’est ainsi qu’il construit sa thèse. En approfondissant la réflexion sur ce que cette incertitude apporte « largement » à la valeur de la philosophie, on peut faire l’hypothèse que le doute est positif. Il permet de faire « l’inventaire de ses pensées » comme disait ALAIN et de réexaminer des certitudes acquises. Ce doute peut être vu comme une ouverture au possible et une mise en relation entre l’homme et son savoir. On peut supposer que du point de vue de Russell, l’incertitude permet d’avoir une liberté individuelle et une certaine sérénité.

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