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Bertrand Russel, Problèmes De Philosophie (explication De Texte): la valeur de la philosophie

Mémoire : Bertrand Russel, Problèmes De Philosophie (explication De Texte): la valeur de la philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2015  •  945 Mots (4 Pages)  •  20 196 Vues

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Bertrand Russel nous parle dans son texte de la valeur de la philosophie .

Il va faire de l'incertitude la principale valeur de la philosophie.On peut se demander : Comment la philosophie peut développer la faculté de penser alors que la philosophie remet en cause les certitudes les plus fondées ? Selon Bertrand Russel "La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain". Nous tâcherons de démontrer que la philosophie peut provoquer des incertitudes puis que : la valeur de la philosophie peut venir du fait de douter, d'être incertain.

On peut voir dans le texte de Bertrand Russel qu'il énonce un paradoxe à la première ligne du texte. Ce paradoxe est tout bonnement la thèse de Russel c'est à dire : "La valeur de la philosophie doit en réalité résider dans son caractère incertain". Il tente de nous montrer que le seul fait de manquer de certitude c'est à dire d'être incertain peut être en soi une faiblesse or nous savons que la valeur principale de la philosophie est l'incertitude. Peut-on donc penser que plus on est incertain, plus on est philosophe ? L'incertitude fait partie du philosophe il lui permet d'avoir plusieurs possibilités de penser (élargissement de notre pensée).

Bertrand Russel nous montre qu'il ne s'agit pas de croire en quelqu'un ou quelque chose mais plutôt de signaler de dénoncer les croyances liées aux habitudes du sens commun c'est à dire les croyances qui sont délimitées dans le temps et un espace bien déterminé. La philosophie permet de démontrer que des affirmations sont vraies grâce a la "raison" : la raison étant la faculté de juger et d'agir selon nos propres principes. Selon Russel la personne qui n'a jamais philosophé de sa vie reste alors "prisonnier des préjugés". Les préjugés dépendent d'un espace et d'une époque c'est à dire un cadre spatio-temporel .

Russel confronte le philosophe au non- philosophe c'est à dire à une personne qui n'a jamais philosophé.Au 2ème paragraphe il confronte leurs facultés a pouvoir se poser des questions sur un sujet, sur des thèmes et des choses ordinaires de la vie. On constate alors que le non-philosophe voit son monde "fini" et "défini" c'est à dire qu'il fixe des limites a son monde: limite spatio-temporel. Le non philosophe considère ainsi que ce qui ne nous est pas "familier" doit être "rejeté avec mépris". Ce rejet méprisant dénonce en soi une forme d'intolérance le philosophe lui , donne "des réponses incomplètes" aux questions qui lui est possible de se poser : ceci peut-être dû au doute présent dans son esprit.

Dans son texte Russel explique que la philosophie amène à être incertain, à ressentir des doutes mais malgré cela elle peut "tout de même suggérer des possibilités" de penser. La philosophie tente de trouver des vérités car elle n'est pas "en mesure de nous donner avec certitude la réponse aux doutes qui nous assiègent".

Les "possibilités" que nous suggère la philosophie ne nous impose pas une seule et unique réponse, elle ne nous impose pas une réponse précise et finie : elle nous permet ainsi

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