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En quoi la sensibilité du poète apparaît-elle à la fois comme une force et comme une faiblesse ?

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Par   •  22 Janvier 2021  •  Synthèse  •  602 Mots (3 Pages)  •  7 492 Vues

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        La figure du poète est celle d'un homme hors du commun, possédant une sensibilité exacerbé il ressent les choses de manière plus intense et voit le monde différement, c'est pourquoi il décidt de l'exprimer à travers la poésie. Mais au delà de l'exprimer certains poètes traitent de leurs sensibilité en elle même et de leur condition de poète, être à part, qui en résulte. Cette sensibilité apparaît dans leurs texte comme étant à double tranchant, outil pratique d'un côté et caractère destructeur de l'autre. Cela semble pourtant paradoxale et l'on peut donc se demander en quoi la sensibilité du poète lui est à la fois bénéfique et néfaste.

Pour répondre à cette question nous verrons d'abord que pour le poète sa sensibilté lui est une force car le rapprochant de la nature et le plaçant au-dessus des autres hommes puis qu'elle apparait néanmoins comme une faiblesse faisant de lui un être à part, enfin nous verrons que bien qu'étant en partie une force le poète bien souvent vis mal sa forte sensibilité.

        L'intense sensibilité du poète peut être vu comme une force chez lui, en effet elle fait de lui un être à part, au dessus des autres hommes, elle lui permet tout d'abord d'observer le monde et la nature différement. Le poète à la grande sensibilité à la possibilité contrairement aux autres de contempler la nature et de s'en satisfaire. Sa sensibilité lui permet de s'exalter de la nature seule car il la comprend mieux, on peut même dire qu'il est en communication avec elle. Dans L'Etranger de Charles Baudelaire par exemple, là où les autres hommes sont intéréssé par les hommes, la bauté ou les choses materielles, le poète lui rêve en contemplant les nuages. Henri Bergson, quant à lui, dans Le rire développe que tout les hommes naissent sans la possibilité de se confronter directement à la nature à l'exception des artistes qui ont le don de percevoir autrement que par leurs besoins. Enfin dans Le Spleen de Paris Baudelaire le protagoniste est également faciné par la nature.

Du fait de son rapport prévilégié à la nature le poète se fait messager pour les hommes. Le poète plus lucide sur le monde qui l'entoure transmet sa vision aux  autres et leur sert de guide. Dans  Les rayons et les ombres, Victor Hugo compare les poètes à des prophètes éclairant l'humanité,  il en parle également comme complices de Dieu et comme celui qui élaire la vérité. Arthur Rimbaud dans Lettre à Paul Demeny c'est à un voyant qu'il assimile le poète et il en parle également en tant que "suprême Savant". Bergson, lui, toujours dans Le Rire pense que l'artiste, et donc le poète, par son art à pour but de nous révéler la nature qui nous est inaccessible. Enfin dans Le temps retrouvé Marcel Proust explique que seul l'art nous permet de transmettre notre vision du monde.

Cependant, bien qu'apportant ceci, sa sensibilité est également une faiblesse pouyr le poète.

        Comme nous venons de le voir, de part sa sensibilité le poète est en marge de l'humanité. Cela n'est pas forcément positif puisque il est de fait exclu de la société. Le poète est incompris par ses semblables et est donc condamné à la solitude, cela aussi les poètes l'expriment. Victor Hugo dans Les rayons et les ombres place le poète en martyr qu'on insulte et dont on se moque. Avec Lettre à Paul Demeny Rimbaud nous donne une vision très péjorative du poète exclu "le grand malade, le grand criminel, le grand maudit"

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