Sommes-nous toujours responsables de nos actes ?

Devoir 4C (20 %)

Mise en situation

C’est la fin de l’après-midi, un vendredi. Vous devez sortir faire quelques courses. Sachant qu’il y aura beaucoup de circulation à l’approche du weekend, vous décidez d’emprunter un chemin qui, habituellement, est moins achalandé et plus rapide. Malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un accident vient tout juste de se produire, et vous voilà pris dans un embouteillage.

Au moment où vous vous arrêtez, vous apercevez, dans le rétroviseur, le conducteur derrière vous qui manifeste son impatience de façon agressive et très peu respectueuse. Vous faites semblant de l’ignorer. Dans un excès de rage, le conducteur décide de tamponner le derrière de votre voiture à plusieurs reprises, causant ainsi plusieurs dommages. Heureusement, d’autres conducteurs sont témoins de la scène et préviennent la police, dont l’arrivée ne va certainement pas améliorer la circulation.

Question

Répondez à la question suivante en appliquant les concepts philosophiques de Sigmund Freud et Jean-Paul Sartre : Sommes-nous toujours responsables de nos actes ?

Tâche

1. Dans une dissertation totalisant environ 800 mots, vous devez démontrer votre capacité à rédiger, à partir de la question mentionnée et de la mise en situation, les éléments suivants :

 une introduction ;

 une mise en contexte ;

 une caractérisation ;

 une comparaison des deux conceptions philosophiques ;

 une prise de position ;

 une conclusion.

2. Tout au long des modules et dans le guide La révision en six rendez-vous virtuels, vous avez exploré et appliqué diverses stratégies de révision permettant d’améliorer votre texte sur le plan de l’argumentation, de l’organisation et de la langue. Dans un paragraphe d’une dizaine de lignes, vous devez rendre compte de trois stratégies que vous avez utilisées pour réviser votre dissertation. Vous devez nommer clairement les stratégies et présenter, pour chacune d’elles, un exemple de correction qui a été apportée. Au besoin, reportez-vous à l’exemple de l’évaluation formative du module 4.

Bon travail !

La responsabilité est un aspect important de la société, la loi de la justice nous voulant tous responsable de nos propres actes. Cela dit, il peut être parfois complexe d’appliquer ce concept dans la vie réelle, par faute de manipulation, d’inconscience, ou encore autres. Sommes-nous réellement toujours responsables de nos actes? Tentons de répondre à cette question en explorant les concepts philosophiques de Freud et Sartre.

Sigmund Freud vécu des années 1856 à 1939, pendant lesquelles la science voit tous ses domaines s’expandre exponentiellement. L’influence des avancées de Freud dans le domaine médical amène le concept de l’inconscience, allant à l’encontre du cheminement rationnel axé exclusivement sur les preuves matérielles concrètes dont se servait la médecine à l’époque. Cette nouvelle approche psychologique permis une meilleure compréhension de beaucoup de maladies mentales, qu’auparavant nous étaient encore inconnues. Les théories de Freud se basent sur des pulsions dirigeant nos choix et nos actions à notre insu. Ces pulsions, issues de l’inconscient, peuvent être par moment insurmontables, poussant l’individu à faire une action sans même prendre compte des conséquences possibles. Par ce fait, puisque chacun est à la merci de ses pulsions, personne n’est réellement libre de poser chacune de ses actions de façon complètement volontaire sans avoir subi une influence quelconque de notre inconscient.

Jean-Paul Sartre, pour sa part, a vécu pendant du 20e siècle, étant donc témoin des deux guerres mondiales qui eurent lieu pendant ce siècle. Ces événements auront marqué le monde entier, d’où proviendra l’existentialisme. La religion et l’Église n’étant plus autant présentes sur le plan général de la société, l’homme se questionne sur sa raison d’être, concept dont les réponses sont plus que vagues. Les horreurs que le progrès militaire dégénéré et la création

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