Sommes-nous responsables de nos désirs
Dissertation : Sommes-nous responsables de nos désirs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mahatsangy • 16 Juillet 2014 • Dissertation • 1 094 Mots (5 Pages) • 1 795 Vues
SOMMES-NOUS RESPONSABLES DE NOS DÉSIRS ?
Erreurs : _ seul le désir est traité. Pas la responsabilité, ou seulement un de ses aspects (pas la dimension morale, pourtant essentielle.)
_ Une dissertation n’est pas un récit (les mythes de Platon : ne pas les raconter mais les interpréter !). De même, on ne se cache pas derrière les auteurs pour éviter de penser.
_ jouer sur les distinctions (besoin/ désir ; conscience/conscience morale…)
Responsables : répondre de-) être conscient, revendiquer comme sien, mais aussi, répondre de devant quelqu’un : connotation morale -) responsabilité devant les autres, devant Dieu…
Désirs : manque existentiel, de l’imagination -) dimension de liberté et de possibilité # besoin, manque du corps uniquement, nécessaire sans dimension de liberté. Mais aussi, différent de la pulsion (violente).
-) Reformulation : Le désir, est-ce ce dont nous sommes responsables ? (OBJET : Le désir ; L’HYPOTHESE : ce que nous décidons, dont nous pouvons répondre)
-) Problématique : Puis-je être jugé sur mes désirs (pas pour mes besoins !)? Ma responsabilité morale est-elle remise en cause par mon incapacité à répondre parfois de la cause de mes désirs ?
Introduction :
L’homme est une création du désir, et non du besoin, selon Bachelard. Le désir semble donc être lié à la conscience réflexive de l’homme, ce qui le distingue de l’animal. Il apparaît donc être raisonnable de lier la notion de désir avec celle d’une responsabilité humaine. Mais si le désir se distingue du besoin, par sa nature spirituelle et par la liberté qu’il met en jeu, est-il forcément une réalité connaissable par le sujet ? A partir du moment où l’on reconnaît la difficulté à connaître la nature des désirs, le sujet peut-il être dit responsable, c’est-à-dire, peut-il répondre de leur présence ? C’est à partir de cette question qu’il nous est nécessaire de mettre à jour la problématique suivante : puis-je être jugé sur mes désirs et ma responsabilité morale est-elle remise en cause par mon incapacité à répondre parfois de la nature de mes désirs ?
Il est nécessaire dans un premier moment de montrer en quoi le désir est fondamentalement en rapport avec la conscience réflexive du sujet. Cette conscience du désir doit néanmoins nous faire prendre en compte la difficulté de connaître l’origine et les causes de ce désir. Il restera alors à déterminer dans quelle mesure le sujet peut répondre de ses désirs et des actes qui en découlent.
La reconnaissance du désir par la conscience
Je peux répondre d’un manque en moi, d’une angoisse, d’un vide et par le sentiment de mon incomplétude que la seule satisfaction des besoins ne me permet pas de combler : je prends sur moi d’agir. Je suis donc à l’origine de mon action qui découle de ce désir (Faust de Goethe : le savant insatisfait
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