Sommes-nous toujours responsable de nos actes?

En ce vendredi après-midi , je décide de prendre ma voiture pour aller faire quelques commissions. Étant donné que nous sommes près de l'heure de pointe, je décide donc de prendre une autre route bien connue qui est moins achalandée. Par comble de malheur, cette route est congestionnée par un accident. Un automobiliste derrière moi  en beau fusil de la situation décide de hurter le derrière de ma voiture sans raison apparente. Mais que fait-il? Est-ce qu'il se rend compte de ses gestes ou bien sa colère face à cette situation le met dans un état hors de son contrôle? Les actes peuvent être définis comme un épisode dans la vie de quelqu'un qui apparait comme des actions décisives. Cette situation suscite ma réflexion. Sommes-nous toujours responsable de nos actes? Selon la philosophie de Freud, certaines pulsions en nous nous font agir d'une façon inappropriée qui est contrôlé par notre inconscient. Ce qui lui fait dire que nous ne sommes pas le seul maître à bord. Pour Jean-Paul Sartre, seul l'homme est responsable de ses gestes et actes. Il n'est pas définit par sa nature, mais par les gestes qu'il accomplit, par le choix qu'il fait dans le cours de son existence. Pour ma part, je suis d'avis que nous sommes responsable de nos gestes et actes car notre côté rationnel nous donne l'avantage de raisonner avant d'agir.

À la fin du 19 ème siècle , le domaine médical fut un domaine en expansion grâce au progrès scientifique. Par contre, une branche de la médecine restait inexploré. Celui des troubles psychiques tel que l'hystérie. Sigmeud Freud s'intéressa au comportement humain qui a permis à l'homme d'approfondir sa connaissance de soi et d'entreprendre une quête identitaire par la psychanalyse. Selon Freud, nous ne sommes pas maître à bord et  notre personnalité est définitivement formée dès l'enfance. Ce que Freud veut nous faire comprendre, c'est que l'homme ne fait pas tous ses actions de façon intentionnelle. Son inconscient joue un rôle important dans ses gestes. Dans le cas de notre conducteur enragé, selon Freud, la rage qu'il démontre peut être intentionnelle et  son inconscient vient jouer un rôle sur ses actions. Freud conçoit nos comportements par le résultat de trois "instances". Le "ça", le "moi" et le "surmoi". Ces trois "instances" jouent un rôle bien précis dans notre inconscient et viennent se complémentés pour nous permettre d'avoir des réactions balancées. Dans notre situation avec l'automobiliste, le "ça" en lui a pris le dessus sur ses trois "instances" et fait en sorte qu'il effectue des gestes qu'il ne ferait pas habituellement.

Dans un 20 ème siècle dominé par l'horreur des guerres, l'être humain perd espoir aux époques précédentes et laisse un sentiment amer face à certains idéaux. Avec la Première Guerre mondiale, ces idéaux sont pulvérisés. La science et la technologie n'apportent pas que des bienfaits. Les deux guerres mondiales sont les facteurs à l'origine de l'existentialisme. Selon Sartre, l'homme est entièrement responsable du sens qu'il donne à son existence. Il décrit l'individu comme un projet. Il lui appartient donc de construire et de définir sa propre existence par les choix qu'il fait. Contrairement à Freud, Sartre croit que nous sommes en plein contrôle de notre vie et que nous sommes pleinement conscient de nos gestes qui auront un impact sur notre cheminement. Sans oublier que selon Sartre, nos relations avec les autres jouent un rôle dans nos décisions car le regard des autres nous fait voir un côté de nous que nous sommes libre d'accepter ou d'ignorer. Dans notre contexte, les relations avec les autres usagés de la route et les choix que l'automobiliste a choisi de faire seront des conséquences au cheminement de cette épisode. Il devra accepter ses actes et assumer toutes responsabilités à ses actions.

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