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Peut-on dire que, tout comme les hommes, les animaux pensent ?

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Par   •  23 Janvier 2023  •  Dissertation  •  1 345 Mots (6 Pages)  •  471 Vues

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Peut-on dire que, tout comme les hommes, les animaux pensent ?

Cette interrogation revient à nous demander si nous sommes légitimes d’affirmer que les animaux sont dotés dans un premier temps d’une pensée et dans un second temps si cette pensée animale serait comme celle qui caractérise l’humain. Nous prendrons ainsi comme base du fait de l’énonciation et la formulation de cette question : que tout homme est doté d’une pensée et que ce dernier ne demeure pas semblable à l’animal. Héritage de l'Antiquité, notamment de la philosophie antique grecque et romaine, et des traditions judéo-chrétiennes, la notion de pensée est une idée abstraite (étant chose impalpable) et serait définit de manière simplifiée comme la représentation psychique d’un ensemble de processus cognitifs, d’une manipulation de concepts qui crée un ensemble d’idées dont peut naître un jugement, qu'exprime une opinion concrète (façon de penser) lorsque celui-ci est verbalisé. Alors nous pouvons penser avoir nécessairement la possibilité de parler, les muets pensent mais les bêtes pensent-elles ? La pensée est propre à qui exactement ? Capables de se représenter le monde grâce à la pensée, les humains cherchent à se faire une idée de ce qu'ils sont et de la place qui est la leur dans cette vaste nature. Homme se définit en se différenciant de l’animal, il pense, il parle et vit en société sous la conduite de loi, selon lui-même c’est un être à part entière avec une démarche « anthropocentrée » pourtant la frontière entre l’homme est l’animal est un sujet important, selon les écrits : l’homme est un animal, l’animal est parfois un homme. Ainsi on remet en question la nature humain caractérisée par la conscience, son essence et sa condition. Dans un premier temps nous verrons ce qu’est animal par rapport avec l’humain, dans un second temps un second temps si les animaux pensent, et dans un troisième temps si, à ce moment-là, ils pensent comme les hommes.

Ainsi, les animaux ne seraient peut-être pas comme les hommes, d’où la question posée et le doute qui en émane d’un sujet sous-entendu plus globale. L'opinion exprimée par Descartes aurait pu sceller pour toujours le sort des animaux en les plaçant dans la catégorie des automates à laquelle le grand philosophe les a destinés. Il faut cependant rappeler qu'une telle préoccupation visait moins à exclure les animaux du domaine de la pensée humaine que de proposer une dissociation entre, d'une part, ce qui relève du fonctionnement automatique et de l'activité réflexe (le corps) et, d'autre part, ce qui est sous le contrôle de la pensée et de la conscience (l'esprit). Les animaux sont donc composés d’organes telles des rouages et on un comportement de réaction plus d’une réelle conscience de la réflexion. Bien évidemment cette idée de l’animal-machine comprend une multitude de failles, que Kant critiquera et caractérisera de réductrice, en effet nous ne voyons qu'un fragment du fonctionnement du vivant et de son comportement. Cette partie étant : sans fondement, cette notion sera considérée comme un schéma d’analyse et une représentation heuristique. Diamétralement opposé, Aristote nous a laissé un ensemble « zoologique », dans lequel sont explicitement thématisées les questions tenant à la vie, au vivant et au rapport de l’homme et de l’animal. Ce philosophe grec séparera particulièrement le vivant et le inerte, toute chose, étant vivante, a une âme (être animé : anima, âme, animal). Il hiérarchise cette âme en 3, allant de la moins complète à la plus complète, puisque s’ajoute à la suivante les facultés, les qualités et les caractéristiques de la précédente. L’âme végétative, le vivant se nourrit et se reproduit. L’âme sensitive, le vivant ressent et se déplace. L’âme noétique, le vivant a la capacité de savoir. Ainsi, tous les hommes sont des animaux, mais tous les animaux ne sont pas des hommes. Plus encore, ce principe d’inclusion donne à ces énoncés logiques que sont les syllogismes leur valeur démonstrative et explicative : tous les animaux possèdent une âme sensitive et motrice. Les hommes possèdent une âme sensitive et motrice donc tous les hommes sont

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