Peut-on Refuser La Conscience Aux Animaux

Les animaux sont des êtres vivants qui en plus de posséder les caractères généraux de tout être vivant (croissance, reproduction), possèdent également des caractéristiques spécifiques : motilité (capacité physique permettant d'effectuer des mouvements) ou encore hétérotrophie (nécessité de se nourrir). Ils sont selon la biologie les êtres les plus proches de l'Homme. Or même si les théories de l’évolution créent une relation homme/animal, l'homme semble cependant refuser à l’animal toute conscience. Mais est-il juste de refuser cela aux animaux? Les animaux n'ont-ils pas une part de conscience? Pourquoi serait-elle propre à l’homme? Pour répondre à ces questions, nous expliquerons premièrement que la notion de conscience est propre à l'Homme. Une seconde partie sera consacrée à la considération que l'Homme a des animaux. Dans une ultime partie, nous verrons que les animaux ont tout de même une part de conscience même si elle n'est pas forcément comparable à celle de l'Homme.

Tout d'abord, la conscience est la connaissance intuitive que l’esprit possède de ses pensées, de ses sentiments et de ses acts. C'est le fondement et la condition de toute pensée. Elle peut-être immédiate c'est à dire le rapport de soit à soit, réfléchie soit le retour du sujet sur lui même ou encore morale comme par exemple avoir le sens du devoir, du respect.L’homme est un être de langage, doué de pensée, de raison. Il est un être qui a la capacité de se penser, de penser autrui et de penser le monde dans lequel il évolue. Il peut communiquer avec le monde extérieur permettant ainsi de créer des choses. Cependant la conscience est impossible chez un sujet incapable de faire un retour sur lui même. Par exemple, avoir conscience d'être malheureux suppose que le sujet soit conscient de ressentir de la douleur. Il doit être doué de raison et est aussi réfléchir. Après avoir nui volontairement à autrui, l'individu à mauvaise conscience en réfléchissant sur ses actions; il éprouve des remords. La conscience peut donc porter sur des sentiments ou des sensations mais aussi sur des actions passées et dans ce cas on parlera de conscience morale, elle peut également porter plus simplement sur l'existence, on parlera alors de sentiment intérieur savoir que j'existe ou sentir que j'existe notamment par l'intermédiaire du corps. Notre définition de la conscience tend à la rapprocher de la réflexion, du sentiment, du sens moral et de la connaissance. Si nous définissons l'homme comme étant doué de raison nous le faisons notamment pour le distinguer des autres êtres et parmi eux, plus précisément, des animaux. En effet pour pouvoir déterminer ce qu'est l'homme nous avons besoin de le différencier de ce qu'il n'est pas. Or il est défini d'abord comme un animal, il appartient donc au même genre que le cheval, le singe ou le chien, mais il n'est pas que cela il est un animal capable de penser, de conscience, de connaissance. Cependant le comportement animal est gouverné en majeur partie par l'instinct or la notion de conscience est incompatible avec celle de l'instinct. Ce refus de la conscience implique aussi le refus de la pensée. Ainsi les définitions de la conscience et de l'homme nous font penser que l'animal ne peut être conscient. L'animal à

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