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Kant, Conjectures sur le commencement de l’histoire humaine (1786)

Dissertation : Kant, Conjectures sur le commencement de l’histoire humaine (1786). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2021  •  Dissertation  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  964 Vues

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                                                                                                                BARUA Mumita TST2S 10/10/21

  Philosophie : texte Kant, Conjectures sur le commencement de l’histoire humaine (1786) 

  Option 1

A - Éléments d’analyse

  1. Le texte oppose le droit qu’aurait l’homme de disposer des animaux, à l’interdiction “de traiter un autre homme de cette façon”, ces droits et obligations sont fondés naturellement par la raison. Ces droits sont d’une part positive car l’homme utilise les animaux comme un moyen de se nourrir, les vaches sont utilisées pour donner du lait ou encore les poules qui sont enfermées dans un poulailler pour ensuite pondre des œufs. Donc on peut penser que certains animaux sont comme des esclaves afin de subvenir à leurs besoins mais d’autre part négatifs car ces animaux sont maltraités, torturés et vivent dans des conditions de vie inappropriées et douloureuses et utilisés pour des travaux demandant beaucoup de force.

  1. Dans la ligne 2 “ il comprit (obscurément encore) qu’il était proprement la fin de la nature et que rien de ce qui vit ne pouvait lui disputer ce droit ”
    On peut comprendre que personne ne peut lui retirer ces droits, même les animaux. L’homme a un sens de réfléchir avant de faire quelque chose tandis que les animaux ne possèdent pas ce sens. Les humains représentent le "point final", c'est-à-dire la destination naturelle, et les gens peuvent penser qu'il est né pour cela. Cela signifie que les hommes ont des droits sur les autres êtres vivants mais ces êtres vivants n'ont pas les mêmes droits sur lui. L’homme est doué d’une pensée qui lui est propre, il est capable de réfléchir et d’utiliser un grand nombre d’outils et de créer. Cependant, l'homme possède une faculté spécifique qui lui donne sa place si singulière dans le genre animal : la raison.
  1. L’homme renonce à considérer qu’il fait partie de la société animale puisque les animaux ne réfléchissent pas, n’ont pas la même façon de manger ni de vivre. Pour vivre en société, l'homme doit, d'abord, renoncer à une partie de son animalité, car il y a en nous un côté animal, une dimension sensible, qui résiste à la raison. Nous sommes aussi des animaux, et pas seulement des êtres rationnels et raisonnables.
    Nous appartenons au règne de la nature.
    Nous existons comme animaux recherchant leur intérêt propre, particulier.

Pour vivre en société, l’homme doit abandonner une partie de ses besoins et désirs animaux tels que la lutte ou la guerre. L’homme doit renoncer à être un exemplaire d’une espèce animale, renoncer à se comporter comme un animal soumis à ses instincts. Il doit s'élever au-dessus de la grossièreté de l'homme naturel, accéder à l'univers de la loi, de la politesse, de la morale.
L’homme peut vivre dans la société, discerner le bien et le mal, ce que l’animal ne peut pas.

  1. “ Cette représentation implique (obscurément sans doute) cette contrepartie, à savoir qu'il n'avait pas le droit de traiter un autre homme de cette façon, mais qu'il devait le considérer comme un associé participant sur un pied d'égalité avec lui aux dons de la nature.”
    Cette phrase nous explique qu’un homme n 'a pas le droit de traiter une autre personne de la même manière qu' il traite un animal, mais il doit la traiter comme un partenaire égal avec lui afin de profiter du don de la nature.
    Il doit être égal à l’homme, avoir les mêmes droits et  libertés.


B - Éléments de synthèse

  1. La question à laquelle le texte tente de répondre est que les instincts deviennent des désirs par le développement de la raison, qui distingue l’homme des autres.

  1. Les différents moments de l’argumentation présentée dans ce texte sont :
  •  de la ligne 1 à 5 “ Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature  et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit. La première fois qu'il dit au mouton : « la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée », qu'il lui retira et s'en revêtit, il découvrit un privilège, qu'il avait, en raison de sa nature, sur tous les animaux."
    Dans ce paragraphe nous pouvons apprendre que l'être humain complètement au-delà de la société animale, il comprend que c’est lui la fin de la nature et que personne vivant sur terre ne peut discuter avec lui de ce droit. Au moment où l'homme dit au mouton que la peau qu’il porte n'est pas pour lui, mais pour l’homme, Il l'enleva et la revêtit, il découvrit donc un privilège qu’il possédait. Sa nature est avant tout l'animal.
  • de la ligne 6 à 7 “ Et il cessa de les considérer comme ses compagnons dans la création, pour les regarder comme des moyens et des instruments mis à la disposition de sa volonté en vue d'atteindre les desseins qu'il se propose.  

Cela explique que à partir du moment où l'être humain à découvert son privilège et sa raison envers les animaux, il ne les considère plus comme des partenaires de création mais plutôt comme des moyens et instruments afin d'atteindre son but  

 

  • et de la ligne 8 à 10 “ Cette représentation implique (obscurément sans doute) cette contrepartie, à savoir qu'il n'avait pas le droit de traiter un autre homme de cette façon, mais qu'il devait le considérer comme un associé participant sur un pied d'égalité avec lui aux dons de la nature.”
    Ce texte nous montre que l’homme n’a pas le droit de traiter un homme de la même façon qu' il traite l’animal, il est obligé de traiter un autre homme égal à lui.

  1. L'idée principale du texte est de montrer que l’homme est un animal doué de la raison

C - Commentaire

  1. On peut considérer les animaux et l’ensemble de la nature, “ comme des moyens d’instruments” à notre disposition, en vue de satisfaire nos fins puisque l’homme a besoin de l’animal au départ pour les élever pour les manger  ou de les utilisés comme des aides au travaux de force ou encore élever un animal de compagnie à un besoin d’attachement inconditionnel. Le statut de l’animal a évolué tout au long de notre histoire : d’abord domestiqué à des fins utilitaires, l’animal a pris sa place à côté de l’homme pour lui tenir compagnie, jusqu’à être intégré dans la famille. Les animaux sont soumis à l’homme, qui est capable de domestiquer certains animaux, il est comme un esclave.
    L’homme a domestiqué de nombreux animaux comme le chien ou le chat, mais également les vaches, les moutons, les cochons ou encore les chevaux et la poule. Il peut également dominer des espèces sauvages comme le lion, l’éléphant ou l’orque dans des zoos, des cirques et des parcs aquatiques. Mais certaines y défendent, en pensant que les animaux est aussi un être intelligent qui connaît ses besoins et sait ce qui lui est nécessaire. Si les animaux éprouvent des sensations, voire des sentiments, alors on doit les considérer comme des êtres sensibles, au même titre que les humains. De même ils sont très maltraités, on leur injecte des antibiotiques afin d'apparaître plus grand et plus gros mais qu’en vrai ils ne sont pas bons quand on les mange.
    Or l’homme et l’animal ont beaucoup de points communs comme par exemple : Se maintenir en vie consiste tout d'abord à se nourrir. Sans eau ou sans nourriture, la vie n'est pas possible très longtemps. Pour se protéger,l'homme s'habille, se chauffe et s'abrite tout comme l’animal qui est déjà habillé grâce à sa fourrure et construit son propre abri.Ces protections sont apparues peu à peu au cours de l'évolution de l'Homme, de la peau de bête au tissu, du feu au chauffage central, de la grotte à la maison. L'autre grande fonction de la vie est la reproduction, permettant à chaque espèce de ne pas disparaître.

  1. Les différences naturelles entre les personnes peuvent prouver que la hiérarchie sociale est raisonnable, dominant les besoins des autres, ou du moins établissant une hiérarchie, existe en effet presque toujours chez l'homme, même si elle n'est pas remarquée. La hiérarchie est l'une des caractéristiques les plus fondamentales des relations sociales, et toute organisation humaine s'efforce de l'établir. Il établit l'ordre social, favorise la coordination sociale et encourage les individus à rechercher une position plus élevée dans le groupe pour satisfaire leurs intérêts personnels.
    Dans la hiérarchie, l’homme possède des droits qu’il doit utiliser.

Un homme qui égaux en droit est un homme qui applique le droit et celui qui ne l’utilise pas est sanctionné et donc perd sa liberté.

 

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