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Explication de texte La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale, Edmond Husserl (1859-1938)

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Par   •  21 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  2 198 Mots (9 Pages)  •  932 Vues

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Depuis le XVIIe siècle, la science qui vient du latin « scientia » ( « connaissance »), lui-même du verbe « scire » (« savoir »), Elle considéré comme l’ensemble des connaissances d’un domaine donné. Mais avec le temps, cette définition a évolué ; la science est avant tout guidée par un but : la recherche de la vérité certaine. La science est une construction bâti sur des faits, à savoir un savoir issu des faits de l’expérience. On peut donc dire qu’elle se construit en opposition avec l’opinion, qui est une connaissance incertaine et non prouvée. En effet, la science repose sur une démarche rigoureuse et à une méthodologie précise, faite de preuve et d’expérience c’est-à-dire un événement série d’événement donc t’as tiré un apprentissage. On oppose souvent la science à la religion car cette dernière reposerait sur le savoir tandis que la religion sur le croire. Cela est dû à la recherche scientifique qui désigne l'ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques; par conséquent qui va permettre, via la science, de comprendre et expliquer le monde qui nous entoure. On pourrait donc penser que de manière générale la science a réponse à tout. Car elle entraîne la connaissance, le savoir est donc la vérité sur le monde intérieur comme extérieur.

Dans l’extrait que nous allons étudier qui est un texte d' Edmond Husserl (1859–1938) , né dans une famille juif aisée, Était un philosophe et logicien allemand intitulée La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale (écrit en 1935–1936), un texte issu du volume VI des Husserliana publié en 1954, soit 16 ans après la mort du philosophe; l’auteur se pose la question: est-ce que la science peut répondre à toutes nos interrogation?

Dans ce texte l’auteur défend la thèse selon laquelle la science ne peut donner de réponse à tout, notamment pour ce qui est subjectif.

Dans la première partie du texte allant de la ligne 1 à 5: “Dans la détresse de notre vie […] cette existence humaine” , l’auteur remet en question l'efficacité de la science objective. Puis, dans la deuxième partie de l’extrait allant de la ligne 5 à 10: “Ces questions-là [...] une forme de raison”, l’auteur se questionne sur la liberté de comportement et de réponse de l’homme. Enfin, dans la troisième et dernière partie allant de la ligne 10 à 13: l’auteur affirme que la science objective ne peut répondre aux questions subjectives, qui concerne nos sentiments.

Premièrement, en tête de texte, cette partie remet en question l’éfficacité de la science dite objective qui nous a permis de connaître l’Homme, par l'intermédiaire de l’étude du corps or la science n’a pas révélé tous les mystères de l’être humain, en particulier le subjectif: l’étude des sentiments. En effet, cette idée que les revendications scientifiques, les méthodes et les résultats ne sont influencés par des perspectives particulières, des jugements de valeur, des préjugés communautaires ou des intérêts personnels accentuent l’affirmation de l’auteur qui met ensuite l'accent sur les questions délaissées par la science. Notamment celles qui sont les plus problématiques et dangereuses.

En effet, l’auteur débute en affirmant que l’être humain dans ses sentiments désorienté de tristesse, d’angoisse ou encore de chagrin que nous pouvons éprouver tout au long de notre vie; illustré par la “détresse de notre vie”, la science tel que nous la connaissent et que nous avons tous appris étant enfants ne peut nous donner de réponse, ne peut rien pour nous: “n’a rien à nous dire”. Cela dans le but d’imposer des limites à la science. Limites liées à votre intérieur, le subjectif.

Puis toujours dans son affirmation, l’auteur partage son vécu. Par le biai de l’exclusion, par la science et de manière non arbitraire, de questions dangereuses et assez sensibles : "brûlantes"; à une époque où une minorité ethnique à été persécuté et délaissé au “destin” (selon Michel Blay, c’est une force de ce qui arrive et qui semble nous être imposé sans qu’aucune action de puisse rien changé), un sort inévitable; par là l’auteur fait référence à ses origine. Effectivement, par les mots : “une humanité abandonnée aux bouleversements du destin” utilisé, le philosophe allemand qui a grandi dans un foyer juif fait référence au triste sort des juifs. En 1933 en Allemagne, Hitler prend le pouvoir et instaure un dictature totalitaire, impérialiste, raciste, xénophobe et , vous vous en douté, antisémite. Désignée sous le nom de troisième Reich, le régime nazi va confronté les juifs à plusieurs atrocités: aux persécutions sucèdent la déportation puis l’anéantissement pendant la Seconde Guerre mondiale. L’auteur étant profondément touché, cela se comprend dans cet extrait. Assurément, alors qu’il aborde le sujets “des questions qui portent sur le sens ou l’absence de sens” on comprend que ce sont des intérrogations sur le droit de vie ou de morts sur autrui, de faire souffrir ou pas, que les nazi se sont appropriés. Mais ce n’est pas tout.

Pourquoi existe- on? Qui a le droit de vie ou de mort sur nous? Par cette phrase l’auteur fait référence aux nazis qui avaient le droit de vie ou de mort sur une minorité ethnique qu’ils jugeaient inférieure à eux. L’auteur s’interroge sur l’entité qui pourrait avoir ce droit.

Par la suite, par “existence humaine” qui renvoie au but que chaque action serait de permettre d'augmenter notre plaisir et/ou de diminuer notre souffrance, donc s’approcher du bonheur on s'aperçoit alors que l’exemple du nazisme revient avec l’incompréhension du comportement et des idée des nazis qui se tournait vers le plaisir de destruction de la minorité ethnique israélite.

Après avoir affirmé sa thèse dans une première partie du texte, l’auteur va s’attacher à l’illustrer dans une deuxième partie.

Deuxièmement, en l’absence d’une science qui aurait étudié le sens et le non sens de l'existence, l'homme trouve ses propres solutions et décide par lui-même de ce qui est bon ou pas; donc il invente ses propres règles. Cependant certain comportement reste irrationnel tel que la folie; et la science malgré ses études n’a jamais trouvé de réponse, d’explication à ce comportement.

Assurément, par un questionnement qui évaluera presque notre esprit,Husserl explique qu’au final même si “ces questions” essentiels, "brûlantes" même c’est à

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