Dissertation sur Socrate et Calliclès
Commentaire de texte : Dissertation sur Socrate et Calliclès. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar homniaxor • 7 Décembre 2018 • Commentaire de texte • 839 Mots (4 Pages) • 719 Vues
L’injustice hardie
« L’injustice gouverne l’univers. » tels sont les mots d’Emil Michel Cioran dans Le précis de décomposition. Nous vivons dans un monde où l’injustice est présente depuis l’aube de la création. Étant en contact avec elle depuis notre naissance, nous la subissons de jours en jours sans même nous en rendre compte et en la trouvant tout à fait normale. Pensez-vous comme Socrate qu’il est nécessaire de « se livrer courageusement à la raison comme à un médecin » (475e) afin de juger qu’il est pire de commettre l’injustice que de la subir? Selon moi, il est nécessaire de s’exprimer hardiment comme l’affirme Socrate pour pouvoir répondre à la question.
Tout d’abord, nous avons tous une culture, une expérience de vie qui nous fait penser différemment des autres. Chaque pensée est unique à chaque être, c’est ce qui crée nos réponses et c’est aussi ce qui les fausses. Pour être honnête envers soi-même, nous devons répondre à cette question sur l’injustice sans pensées perturbatrices venant changer notre véritable opinion. S’affirmer avec hardiesse me semble être primordial pour pouvoir entendre la vérité de l’âme. Pour être un hardi rhéteur, nous devons savoir s’affirmer avec audace, courage et en dépit des conséquences qui pourraient s’abattre sur nous suite à notre réponse. Pour être sincère, il faut savoir abandonner tout ce que l’on sait pour pouvoir refléter la réelle personne que l’on est. De plus, il ne faut pas oublier l’influence de notre éducation et des autres sur nos pensées et nos modes de vie qui peuvent changer notre opinion vis-à-vis la question. C’est nos valeurs qui forgent les gens que nous sommes. Celles-ci guident notre parcours. Il est alors impossible de savoir s’il vaut mieux commettre l’injustice que de la subir si nous ne sommes pas en mesure d’être nous-même soit le reflet de notre âme. Celle qui nous a été confié à notre naissance est qui s’est vu tâchée par l’influence des autres autour de nous. Dans cette optique, pour pouvoir juger s’il est pire de commettre l’injustice que de la subir, il faut savoir s’abandonner soi-même pour afficher la vérité de l’âme.
Ensuite, moralement parlant, il faudrait faire le contraire de ce que Socrate dit. Cependant, la question en ressortirait avec des résultats faussés à cause de notre propre personne. De plus, n’avons-nous pas été contaminé par ces lois inventées de toute pièce par les hommes? Que notre création soit d’ordre divine ou scientifique, avec la théorie de l’évolution, ces règles nous bloquent sur notre réponse par peur de reproches et par peur d’être exilé ou d’être ignoré des autres. Ça serait pire que la mort. Nous voulons nous tenir dans les attentes des autres et c’est ce qui nous empêche de répondre honnêtement à la question de Socrate. Notre subconscient répond du mieux qu’il peut pour avoir le moins de conséquences possibles et évidemment les moins pires. C’est, selon moi, un geste involontaire effectué par notre inconscient pour se protéger, car tout ce que l’on veut c’est notre bien et ce même inconscient s’en moque du bien des autres, il veut que le nôtre. Pour répondre à la question, nous aurions tendance à dire que nous préférerions être celui qui cause l’injustice, car c’est ce
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