Apologie Socrate Dissertation
Dissertation : Apologie Socrate Dissertation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar omllebarbie • 13 Septembre 2016 • Dissertation • 1 007 Mots (5 Pages) • 2 424 Vues
Dès notre enfance, nous sommes confronté à apprendre d’innombrables choses. Comment marcher, comment parler le langage de notre société et plus particulièrement de la manière dont on peut agir ou non. Bien sur, il s’agit de cette forme d’autorité qu’exercent nos parents envers nous qui dictent ce qui est bien ou mal dans nos agissements. Plus tard l’éducation et les évènements que l’on vivra collaboreront à construire cet accord avec nous-même et l’accord avec sa nature. Cette autorité, à vrai dire, cette connaissance de la chose et du monde tel qu’il est pour de vrai est-t-elle contradictoire à la liberté de pensée des individus ? Nos parents sont convaincues du bien qu’ils exercent en nous éduquant de la manière dont il le désire, face à eux-mêmes et face aux gens qui l’es entoure. Quel parent n’est alors pas insulté lorsqu’un individu intervient en lui évoquant qu’il éduque son enfant de la mauvaise manière, que ses pensées n’ont pas de sens. Lorsqu’on met la vérité d’un individu en question, lorsque l’on présente une façon de pensée différente, malgré le fait que cette manière de pensée semble clairement préférable, ne devrions-nous pas s’attendre à de représailles quels qu’ils en soient.
La liberté, semble-t-elle correspond à cette puissance de la volonté de chacun, d’agir comme bon nous semble or la vie en société soumet alors l’être humain à de nombreuses contraintes que le terme de l’autorité incorpore. Par contre, la liberté ne serait-ce t’elle qu’illusoire puisqu’elle est constamment restreinte par l’autorité. Ces termes sont alors considéré comme des ennemis. L’autorité même bloque la capacité des individus de pensée comme bon leur semble, les humains sont contraints d’apprendre dès leur naissance des actions et des manières de pensées spécifiques. Comme l’évoque l’Apologie de Socrate, un peuple qui ne connaît que ce qu’il a vue depuis son apparition, ne remetteras jamais en question ses connaissances, surtout celle des Dieux ainsi, pour un peuple comme celui d’Athènes, soucieux de la bonne éducation enseigné aux citoyens de la cité, la remise en question du philosophe n’a alors pas sa place. L’Apologie de Socrate s’agit d’un très bon exemple qui nous aident concrètement à comprendre les liens entre l’autorité et la liberté. Dans ce discour, Socrate est confronté devant la cour, il s’agit du compte rendu du procès mené par deux citoyens et puis bien sur, Mélétos.
Le philosophe parle seul dans ce monologue, il assure sa défense judiciaire lors de son propre procès, il nie catégoriquement être coupable des accusations que porte contre lui ses accusateurs. Selon lui, il est victime de calomnies anciennes dicter par des individus qui ont réussi à prédisposer un jugement dans la tête de la jeunesse. Pour Socrate, qui le mentionne souvent durant le dialogue, il sera difficile de se défendre contre des absents. Ceux-ci lui reproche d’être un habile parleur donc de faire de la rhétorique tel les sophistes, les avocats qui eux sont capables de convaincre une foule de gens de la vraisemblance de leurs dires. Pourtant, Socrate soutient que jamais il n’a fait payer les citoyens de la cité pour de telles choses et qu’il ne détient pas cette habilité de convaincre les gens de ce qu’il dit comme les politiciens de nos jours. Ses accusateurs reprochent aussi au philosophe de faire de la science ( un crime grave pour des citoyens d’Athènes qui va à l’encontre de leur croyance), de s’intéresser à se qui se passe sous la terre et dans le ciel, à savoir faire une bonne cause d’une mauvaise, en d’autres mots, de s’intéresser à l’existence même des Dieux et de l’enfer, à remettre en question la façon dont les individus pensent de l’univers. Il tente tant bien que mal de leur expliquer qu’il n’a jamais mené de tel recherches scientifiques ni tenue de discours à propos de ces sujets. Même si cela est évident que Socrate n’est pas coupable, puisque Mélétos, un de ces accusateurs se contredit dans ses accusations. Le jury tient Socrate comme étant coupable et sera condamné à mort. La décision prise lors de ce procès est l’exemple même que la liberté est brimé par l’autorité. Nous sommes prêts à blesser des gens pour défendre simplement ce que nous croyons, à vaincre ceux qui ont une pensée différente de nous. L’autorité qu’exerce le jury face au philosophes, malgré qu’il s’agit de citoyens comme les autres s’écarte de la définition de la justice, de la véritable sagesse puisque Socrate évoque dès le début du dialogue qu’il ne parle point le langage de la cours or, si la justice était réellement sage, Socrate ne dirait pas ne pas comprendre ce langage. Un bon juge qui exerce sont pouvoir d’autorité applique les lois, il ne pense qu’à ces lois et exerce son travail d’autorité. Ce juge en question n’est pas la pour savoir ou même pour exercé la vérité, ce qui va à l’encontre de cette liberté. Un soldat qui tire sur une foule ne fait pas de lui un mauvais soldat, il à exécuté l’ordre donné par son commandant ce qui fait de lui un soldat exceptionnel. Par contre, rationnellement, face aux autres il s’agit de l’inverse, ce soldat à tué des gens. Comme le dit Mélétos, les lois rendent la jeunesse meilleure donc selon lui si c’est dans les lois cela doit être juste donc la cause doit l’être aussi. Pourtant comme Socrate l’affirme ces lois ne sont pas la définition même de la sagesse et de la liberté. L’autorité et la liberté sont contradictoire, le service du bien commun et la recherche de la sagesse ne s’assemble point, bien qu’ils doivent être complémentaires pour assurer une vie agréable en société. Il y a une nécessité d’autorité face aux individus pour vivre en harmonie par contre il faut que cette autorité soit capable de ne pas compromettre la liberté individuel de chacun. Le procès de Socrate va à l’encontre de cette thèse. Il s’agit d’un véritable défi d’allier liberté et autorité. Ce défi ne peut être relevé simplement si les gens sont capables de remettre en question l’autorité.
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