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Selon Kant l'éducation nous rend-elle plus humain ?

Dissertation : Selon Kant l'éducation nous rend-elle plus humain ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2023  •  Dissertation  •  1 179 Mots (5 Pages)  •  705 Vues

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Selon Kant, l’éducation nous rend-elle plus humains ?

        

        Il y a environ 300 000 ans apparaissaient les premiers hommes, considérés plus proches de l’homme moderne que des chimpanzés ; il s’agissait de l’espèce australopithèque. Cette première espèce d’hommes évolue au fil du temps jusqu’à arriver  de nos jours à notre espèce appelée « Homo Sapiens ». La définition de l’être humain comme nous le connaissons aujourd’hui est un être qui possède les caractéristiques spécifiques de l’homme en tant que représentant de son espèce ; qui est composé d’hommes. Pour être plus clair comme l’exprime Kant être humain est égal à tout ce qui éloigne l’homme de n’importe quelle autre espèce vivante, comme ce qu’il appelle « la discipline » qui souligne justement la différence avec l’animal qui lui ne détient pas les capacités de se contrôler contrairement à l’être humain qui a évolué. De plus, au cours du temps diverses interrogations  se sont posées à propos des facteurs qui rendraient l’homme plus humain. Parmi ces problématiques nous pouvons nous demander : l’éducation nous rend-elle plus humains ? Nous allons répondre à cette problématique en nous basant sur l’opinion du philosophe Kant grâce à l’étude d’un de ses textes extrait de Réflexions sur l’éducation parue en 1803. Pour ce faire nous allons procéder en trois parties qui correspondent à trois concepts clés de l’éducation énoncée dans le texte de Kant : la culture, l’adaptation et la morale.

        Pour commencer le premier devoir qu’énonce Kant dans les principes de l’éducation est la culture. La culture est l’ensemble des phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique ou une nation, une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation. Seulement ici Kant parle plus de la culture dans un définition plus simple qui correspond à l’enrichissement de l'esprit par des exercices intellectuels. Il cite par exemple la lecture, l’écriture et la musique. En effet ses différents exercices peuvent permettre de développer différentes qualités comme l’enrichissement de savoir de toute évidence, mais ce qui est intéressant à étudier sont les aboutissements positifs de ces savoirs sur la réflexion et la vision de l’être humain. Par exemple un élément qui fait que l’on considère quelqu’un comme plus humain est sa compassion c’est à dire le sentiment de pitié qui nous rend sensibles aux malheurs d'autrui et qui est par définition contraire à ce qui est quelque chose de très important chez l’homme : l’inhumanité. L’apprentissage de la culture est donc primordial chez l’humain à partir du moment où elle permet l’instruction de valeurs et de principes humanistes.

Kant évoque également l’habileté qui selon lui est procurée par la culture. Il explique qu’il existe différentes formes d’habileté chez l’homme. Certaines peuvent avoir des répercussions sûres mais d’autres dépendent de ce qui est attendu. Ce que Kant exprime c’est que l’habileté qui est  un facteur aboutissant de la culture peut amener le bon chez l’homme mais qu’il ne faut pas oublier que les circonstances influent sur la finalité de son utilisation.

        

        Maintenant nous allons pouvoir voir un autre principe de l’éducation selon Kant , celui qu’il appelle la prudence. La prudence est décrite dans ce texte comme une forme d’adaptation qui rejoint ce dont nous parlions précédemment : la culture et ici particulièrement la civilisation. Kant décrit cette prudence comme une sécurité pour l’homme d’assurer son image, son influence. On pourrait voir ceci comme quelque chose de négatif, une forme de manipulation car l’homme n’est pas dans l’expression totale de ses idées mais plutôt dans une forme de retrait ou d’approbation des goûts différents de chaque époque qui lui permettent de s’assurer une bonne situation car il obtient l’approbation des autres, de la communauté et de la société. Justement est-ce que nous ne pouvons pas considérer que tout cela fait seulement partie du processus perverti d’une part de la constitution de la civilisation ?

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