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Les droits de l'homme

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Par   •  29 Novembre 2017  •  Cours  •  1 581 Mots (7 Pages)  •  668 Vues

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I. Les droits de l’hommes

Les droits de l’homme ont étaient mis en place dans le but d'apporter les mêmes droits à chaque citoyens, autant en terme de justice que de politique. Mais ce sont également un concept philosophique. Ils sont universels et prennent et ne prennent pas en compte divers facteurs tels que l'ethnie, la nationalité ou encore le religion, ils sont incompatibles avec les systèmes et les régimes fondés sur la supériorité ou la « vocation historique » d'un race, d'un peuple, d’une croyance, d’une classe ou d’un quelconque groupe social ou individu ; incompatible tout autant avec l’idée que la construction d’une société meilleure justifie l’élimination ou l’oppression de ceux qui sont censés faire obstacle à cette édification. Les droits de l'homme dont sont titulaires les individus, sont généralement reconnus dans les pays démocratiques par la loi, par des normes de valeur constitutionnelle ou par des conventions internationales,  afin que leur respect soit assuré par tous, y compris par l'État. Le contenu des droits de l'homme sont un sujet permanent de débat en philosophie.

Les droits de l'homme ont été conçus dans un esprit d'universalisme : est une doctrine ou une opinion qui considère l'univers comme une unité englobant tous les êtres humains et qui n'admet  d'autorité que dans le consentement universel. Proche de l'humanisme, l'universalisme philosophique considère que tous les citoyens du monde doivent être respectés. L’universalisme est ce qui est au cœur de la Constitution.

II. La constitution

La Constitution et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ont été principalement inspiré par la philosophie des Lumières, même si la plus part de ces philosophes sont morts avant le commencement de la Révolution Française de 1789.

A.        Constitution de 1791

Première constitution écrite de France, la Constitution du 3 septembre 1791 inclut la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789. Elle incarne donc les idéaux de la Révolution française et de la philosophie des Lumières. Elle a été rédigée par l’Assemblée nationale et reflète les grandes idées de l’époque : la souveraineté nationale ou encore la séparation des pouvoirs.

a.        La souveraineté nationale

La souveraineté nationale est au cœur de la philosophie de l’Etat. Elle a émergé suite à des siècles de lutte dans un contexte bien particulier : la lutte des rois de France pour asseoir leur autorité face aux grandes familles et seigneurs locaux. Cette conquête aboutira au XXème siècle à l’apparition d’un Etat-Providence -  donc une forme d'organisation sociale dans laquelle l'État prétend assurer directement ou indirectement le bien-être social des citoyens. Ce processus d’accroissement du pouvoir étatique et d’extension de la souveraineté a été perçu par certain penseur tel que Tocqueville comme une menace particulière pour la démocratie.

D’autres comme Jean Bodin pense que la souveraineté est l’exercice de la puissance. Thomas Hobbes, lui,  pense que l’Etat est comme une protection qui a pour principale fonction la conservation de la vie.  

b.        La séparation des pouvoirs

Élaborée en partie par Montesquieu, la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’État, afin de limiter l’arbitraire et d’empêcher les abus liés à l’exercice de missions souveraines. Si cette théorie est souvent invoquée dans les régimes démocratiques, elle a été plus ou moins rigoureusement mise en pratique. La France a, pour sa part, développé sa propre conception de la séparation des pouvoirs, fondée sur la limitation des attributions de l’autorité judiciaire à l’égard de la puissance publique.

B.        Constitution de 1848

La constitution de 1848 instaure l'abolition de l'esclavage. En outre, elle supprime la peine de mort pour crimes politiques. Les libertés fondamentales sont énoncées et renforcées : ce sont les libertés de la presse, de culte et d'association, et la propriété.

a.        L’abolition de l’esclavage

Les philosophes des lumières sont très partagés au sujet de l’esclavage et se divise donc en deux champs. Dans un premier temps, certains philosophes trouvent que l’esclavage doit être maintenu comme La Rochefoucauld qui, dit que sans lui « il en résultera la ruine de notre commerce ». Montesquieu est le seul philosophe de cette partie de l’histoire à être à la fois pour et contre l’esclavage. Il dit qu’ayant éradiqué les Américains, les Africains ont dû être transformés en esclave pour défricher les terres et en même temps, il se demande pourquoi Dieu aurait créé un être avec une si belle âme si c’est pour qu’il soit noir. D’un autre côté, la plus part des philosophes pensent comme Lamartine qu’  « aucune loi ne peut donner à l’homme la propriété de l’homme ».  Rousseau pense que l’esclavage et le droit sont contradictoires et Victor Schœlcher a lutté toute sa vie pour la défense de la liberté des noirs et pour l’égalité de tous les citoyens.

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