L'appartenance à un groupe
Dissertation : L'appartenance à un groupe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cb2333 • 11 Juillet 2022 • Dissertation • 1 075 Mots (5 Pages) • 534 Vues
Les enfants ont tous des cœurs sains même si cela ne parait pas en tout temps. Au fond, nous sommes tous pour la liberté et l'égalité de tous. Cependant, leurs attitudes de rébellion leur poussent à s'opposer à toute forme d'autorité. Défiant constamment toutes les règles de l'école et de la maison, ils ont envie de vivre leur vie et de pouvoir quitter la maison. Sans moyens véridiques de quitter la maison, prenons un scénario. Un jeune garçon part de la maison. Marchant dans les rues, elle rencontre un groupe d’enfants et son sentiment d'appartenance l'amène à le rejoindre. Influencé négativement, elle est progressivement devenue raciste, a des préjugés contre les autres nations et son principe de liberté et d'égalité se détruit. Le but est d'expliquer en quoi l'appartenance à un groupe (social, religieux, politique ou autre) constitue ou ne constitue pas un obstacle à la liberté personnelle. Ce qui suit discutera des concepts philosophiques et des courants de pensée de Marx et de Sartre, et comparera le traitement à les deux philosophes du cas de cette fille et leurs positions critiques sur celle-ci.
Premièrement, il est important de replacer les pensées de ces deux philosophes dans le contexte approprié. Karl Marx était le théoricien de l'idéologie communiste en réponse au "choc" causé par la destruction de la société et des individus par le capitalisme et la révolution industrielle. En contraste, la philosophie de Karl Marx a grandement influencé les courants politiques et les penseurs du XXe siècle tels que l'existentialisme de Sartre. L'existentialisme athée de Jean-Paul Sartre prend l'existence humaine comme sa préoccupation fondamentale. Ce courant de pensée a émergé après la seconde Guerre mondiale.
Pour Karl Marx, la nécessité d'adhérer à un groupe était interprétée comme un exemple de la dépendance de l'enfant humain vis-à-vis des autres. Il a besoin d'une longue période de soutien et d'apprentissage pour se gérer de manière autonome. Selon Marx, l'homme est l'ensemble des rapports sociaux. Marx croyait que l'autre est essentiel à la joie. L'homme peut s'épanouir parmi et avec les autres. Tandis que la volonté de faire une action n’est pas une des conditions suffisantes pour être qualifiée de choix sans appui. L'appartenance à une famille est une conséquence directe du déterminisme. Notre garçon a choisi un autre groupe dont les croyances, les idées et les valeurs dominantes ne correspondent plus à ses relations sociales d'origine. Marx dirait que c'est parce qu'il était déterminé à le faire, par exemple à cause d'un manque d'éducation ou parce qu'il est né dans un milieu socio-économique défavorisé. Comme si, forcément, elle n'avait pas pu se retrouver ailleurs que dans un groupe qui rejetait les conventions auxquels elle se disait être les bons précédemment. Selon Marx, bien que l'homme soit dans une certaine mesure un produit de l'environnement et de l'éducation, le fait demeure que l'homme modifie l'environnement. D'autre part, selon Marx, l'éducatrice elle-même a donc besoin d'être éduquée, elle peut donc avoir été aliénée par manque d'éducation.
De son côté, Jean-Paul Sartre a expliqué la nécessité d'adhérer à un groupe à travers le principe d'intersubjectivité ; cette conscience de soi et des autres. Selon Sartre, les autres sont indispensables à notre existence, et c'est à travers eux que nous prenons conscience de nous-mêmes. De plus, un engagement pour l'avenir est nécessaire pour pouvoir rejoindre un groupe. Sartre a déjà dit ceci : « Ce n’est pas en se retournant vers lui, mais toujours en cherchant hors de lui un but qui est telle libération, telle réalisation particulière que l’homme se réalisera précisément comme humain. »1. Cette libération de la condamnation du choix de l'homme permet à l'homme à la fois d'établir les projets qui constituent son être et de se réaliser. Pour Sartre, rejoindre un groupe était donc un choix délibéré. Selon lui, la liberté commence par les conditions auxquelles elle est imposée, c'est-à-dire naître dans une famille. Après cela, nous pouvons choisir d'accepter cette condition ou de résister. Lorsqu'une personne choisit une action, elle affirme sa valeur et son choix. L'humain est libre et responsable : il choisit qui il deviendra.
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