Peut-on définir Un Individu Par Rapport à Son Appartenance à Un Groupe ?
Recherche de Documents : Peut-on définir Un Individu Par Rapport à Son Appartenance à Un Groupe ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marine033 • 29 Janvier 2014 • 376 Mots (2 Pages) • 1 267 Vues
« Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres » Hannah Arendt.
A travers cette citation, Hannah Arendt explique que toute affirmation identitaire d’un individu prend forme au contact d’autrui et notamment grâce aux différents groupes d’appartenances auxquels il appartient.
L’appartenance à un groupe forge-t-elle l’identité individuelle ?
Par définition, le sentiment d’appartenance est un processus interactif par lequel les individus sont reliés et se définissent en rapport les un avec les autres en fonction de champs d’intérêts et d’affinités. Cependant, il existe des groupes d’appartenances que l’individu ne peut choisir, il en est en quelques sortes l’héritier.
Appartenance imposée et désirée feront donc l’objet de nos deux parties distinctes pour répondre à notre problématique.
Tout individu hérite dès la naissance de son premier groupe d’appartenance issue de la famille. Ce groupe d’appartenance qu’on ne choisit pas, influence et est déterminante dans la construction identitaire de l’individu.
Tout d’abord, l’éducation des parents définit les valeurs, le comportement et la façon d’être future de l’individu.
Par exemple, dans le livre Mars de Zorn (1979), les parents de l’auteur qui lui ont toujours inculqué les bonnes manières, toujours appris à être comme il faut et à être polis ; l’ont selon lui « éduqué à mort ». Il reproche à ses parents d’avoir fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, accusant son éducation, sa façon d’être toute entière, et ses larmes retenues de l’avoir rendu malade d’un cancer.
De plus, le groupe social auquel appartient l’individu participe également à son identité.
Par exemple, « l’élite sociale » se reconnaît à la manière de marcher, de s’habiller, de rire ou même de manger.
L’individu adopte donc des normes, des valeurs, des codes et même des activités propres à son milieu social. Par exemple, le film La vie est un long fleuve tranquille d’Etienne Chatiliez montre les habitudes et activités, certes de manière caricaturale de deux familles socialement opposées (famille Groseilles et Le Quesnoy).
Autres exemple, les bijoux, coiffures et autres accessoires peuvent également être révélateur d’un certain niveau de vie et d’un milieu social.
Cette socialisation par laquelle un individu s’approprie la culture, et les valeurs de sa collectivité d’appartenance lui permet de construire son identité. Cependant, un individu peut choisir son groupe d’appartenance par rapport à divers champs d’intérêts et affinités qu’il partage avec d’autres individus.
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